Pièces de théâtre du XVIIIe siècle

Œuvres théâtrales du XVIIIe siècle présentes sur Libre Théâtre : pour chacune des pièces, une chronique et le texte intégral à télécharger. 

Le début du XVIIIème siècle marque le déclin de la tragédie classique. Prosper Jolyot de Crébillon (dit Crébillon Père, 1674-1762) développe le « tragique de situation » : de nombreuses scènes d’horreur sont représentées sur la scène, rompant ainsi avec les principes de bienséance ; des intrigues comportant de nombreux coups de théâtre annoncent le mélodrame du XIXème siècle. 

Le théâtre de Diderot. Parallèlement aux articles de L'Encyclopédie, Diderot écrit pour le théâtre et crée une forme nouvelle le drame bourgeois avec  Le Fils naturel (rédigée en 1757, mais représentée en 1771) et Le Père de famille (1758). Il écrit sa dernière œuvre dramatique Est-il bon ? Est-il méchant ? en 1781.

Une jeune fille, Agathe, est retenue prisonnière par son tuteur, Albert, qui veut l'épouser, alors qu'elle est amoureuse d'Eraste. Avec la complicité de Lisette, servante d'Albert, et Crispin, valet d'Eraste, les deux amants imaginent divers stratagèmes pour échapper à Albert.

Les Deux Amis ou le Négociant de Lyon Drame en 5 actes et en prose de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais représentée …

Le Théâtre de Marivaux. Romancier, journaliste, dramaturge, Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763) est l’auteur de nombreuses comédies dont il confie la création aux deux troupes officielles que sont le Théâtre-Français et le Théâtre-Italien. Il connaît de son vivant ses plus grands succès avec les Comédiens-Italiens, qui comptent sa muse Silvia pour laquelle il écrit de magnifiques rôles.

Lucidor, riche bourgeois venu de Paris, est tombé malade à la campagne et a été soigné par  une famille d’honnêtes propriétaires campagnards peu fortunés. Il est tombé amoureux de la jeune Angélique, mais souhaite la mettre à l'épreuve : il lui présente un riche prétendant en fait, son valet Frontin. Maître Blaise, un riche fermier souhaite aussi l'épouser...

Le Théâtre d'Olympe de Gouges. Un théâtre révolutionnaire, abolitionniste et féministe. Liste des pièces et liens vers le texte intégral des pièces en ligne

Le Théâtre de Louis-Sébastien Mercier Issu d’une famille de la petite bourgeoisie, Louis-Sébastien Mercier naît le 6 juin 1740 à Paris. À vingt ans, il débute par l'écriture poétique avec Les Héroïdes. Il écrira ensuite de très nombreux romans et drames historiques, joués à Paris et en province. Il publie Du théâtre ou essai sur l'art dramatique  en 1773 (sur Gallica), une attaque contre le théâtre classique et notamment contre Racine et une tentative pour définir une autre voie,  produisant sur la scène la société vivante, le peuple, la vie ordinaire. Il dénonce aussi dans un autre mémoire violent, les acteurs de la Comédie-Française. 

Le Théâtre de Jean-François Regnard Né le 8 février 1655  à Paris, Jean-François Regnard grandit dans un milieu aisé et voyage en Italie, à Constantinople, à Alger et au nord de l’Europe.  Il écrit pour la troupe italienne installée à Paris de 1688 à 1696, onze comédies françaises, écrites par lui seul ou en collaboration avec son complice Dufresny puis il fait jouer au Théâtre-Français plusieurs comédies qui eurent un grand succès (1694-1708).

Le Théâtre de Charles-Simon Favart Charles-Simon Favart est  né le 13 novembre 1710 à Paris. Il se consacre tout d'abord aux comédies à vaudeville, dialogues parlés mêlés de chansons, et remporte un premier succès avec Les Deux Jumelles, jouée à l'Opéra-Comique en 1734. La Chercheuse d'esprit (1741) est représentée plus de 200 fois. Jean Monnet, directeur de l'Opéra-Comique, appelle Favart comme régisseur et « directeur des pièces » en 1743. Il y rencontre sa future femme, Justine Duronceray dite « Mlle de Chantilly », célèbre sous le nom de « Madame Favart ».

Les Sincères de Marivaux Comédie en un acte et en prose, représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens le …

Silvia et Arlequin se portent un amour pur et réciproque, mais le Prince a jeté son dévolu sur la jeune villageoise. Il la fait enlever, la garde en son palais, et livre les amants à Flaminia pour qu’elle mette en oeuvre la machination de la double inconstance. Pas à pas, les amoureux sont pris au piège d’une mise en scène habilement menée sans jamais s’apercevoir qu’ils en sont les acteurs, ou les marionnettes. Silvia se laisse séduire par un officier qui se révélera être le Prince tandis qu’Arlequin tombe sous le charme des paroles de Flaminia. Un couple défait en donne deux. L’amour qu’on pensait éternel cède le pas au temps du plaisir éphémère. Le monde rural, rustique, pauvre et impuissant ne résiste pas à la corruption de la cour, de la coquetterie, de la richesse et des honneurs. L’inconstance du monde, son instabilité, contamine qui croit être fidèle à ses émotions et pense n’être que le spectateur de ce déséquilibre sans y participer.

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