Le Théâtre de Charles-Simon Favart

Charles-Simon Favart est  né le 13 novembre 1710 à Paris. Il se consacre tout d’abord aux comédies à vaudeville, dialogues parlés mêlés de chansons, et remporte un premier succès avec Les Deux Jumelles, jouée à l’Opéra-Comique en 1734. La Chercheuse d’esprit (1741) est représentée plus de 200 fois. Jean Monnet, directeur de l’Opéra-Comique, appelle Favart comme régisseur et « directeur des pièces » en 1743. Il y rencontre sa future femme, Justine Duronceray dite « Mlle de Chantilly », célèbre sous le nom de « Madame Favart ».

Sur la pression des Comédiens-Français, jaloux du succès d’Acajou de Favart (1744), Monnet se voit retirer par le roi l’exploitation de l’Opéra-Comique. Favart continue à jouer ses pièces durant les deux années suivantes.  Puis pendant 5 ans, il dirige la troupe ambulante de comédiens qui suit le maréchal de Saxe aux armées. Madame Favart s’enfuit pour échapper aux assiduités du maréchal de Saxe, puis est enfermée dans des couvents. Elle est obligée de céder aux avances du maréchal qui décède en 1750. 

Les Favart reviennent à Paris et connaissent  d’énormes succès au Théâtre-Italien avec Annette et Lubin, Ninette à la Cour, Les Trois Sultanes, La Fée Urgèle. Favart développe un nouveau genre : la « comédie à ariettes » avec des musiques originales.

En 1757, il devient codirecteur de l’Opéra-Comique, rétabli en 1752. Dans ces années-là, Favart se partage entre l’Opéra-Comique et la Comédie-Italienne. Durant les années 1750, il est en contact avec Vienne où Gluck revoit la musique de ses pièces.

Il écrit pour la Comédie-Française L’Anglais à Bordeaux en 1763, célébrant la paix avec l’Angleterre.

En 1772, Justine Favart décède, et son mari meurt vingt ans plus tard.

 

Pièces célèbres de Favart

1741 : La Chercheuse d’esprit, opéra-comique, texte sur Gallica
1742 : Hippolyte et Aricie, parodie, texte sur Gallica
1743 : Le Coq de village, opéra-comique en un acte, texte sur Gallica
1744 : Acajou, opéra-comique, texte sur Gallica
1747 : Les Nymphes de Diane, texte sur Gallica
1748 : Cythère assiégée, texte sur Gallica
1750 : Zéphire et Fleurette, texte sur Gallica
1751 : Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes, texte sur Gallica
1753 : Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village, (Avec Justine Favart) texte sur Gallica 
1755 : Ninette à la cour, opéra-comique, texte sur Gallica
1762 : Annette et Lubin, opéra-comique, texte sur Gallica
1763 : L’Anglais à Bordeaux, texte sur Gallica
1765 : La Fée Urgèle ou Ce qui plaît aux dames, opéra-comique, texte sur Gallica
1769 : La Rosière de Salenci, opéra-comique, texte sur Gallica

 

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