Pièces de théâtre du XIXe siècle

Œuvres théâtrales du XIXème siècle présentes sur Libre Théâtre : pour chacune des pièces, une chronique et le texte intégral à télécharger. 

Séraphine Pommeau est une jeune femme, belle et coquette, épouse d'un maître clerc plus âgé, honnête et modeste.  Leur appartement est très richement décoré et les toilettes de Séraphine, très élégantes :  c'est grâce à son ingéniosité pour dénicher de bonnes affaires pense son mari. Thérèse Lecarnier, pupille élevée par Pommeau, craint que les dépenses de Séraphine ne ruinent le clerc. En réalité, Séraphine se fait entretenir par son amant, qui n'est autre que Léon Lecarnier, le mari de Thérèse.

Sur l’île de Man, le roi et sa suite poursuivent Lord Slada qui s’est enfui avec Lady Janet dont le roi s'est épris. Les amoureux se sont cachés dans une église au milieu d’un cloître, au fond d’une forêt. Là, vivent également deux proscrits, la sorcière Zineb et le voleur Aïrolo. Depuis trois jours, les amoureux se cachent. Ils ne peuvent boire ni manger car dans ce cloître, la végétation est vénéneuse et les rivières sont empoisonnées… Aïrolo décide de les aider. Une pièce onirique sur l'amour et la mort, mais qui porte aussi  avec force un discours politique contre la tyrannie.

Des Rillettes,  un pique-assiette, essaie de s'immiscer  chez Les Boulingrin. Il pense pouvoir passer d'agréables moments chez eux bien au chaud pendant une bonne partie de l'hiver, mais il se retrouve au centre d'une scène de ménage et devient un prétexte de chamaillerie supplémentaire, le couple le prenant pour arbitre. La scène bascule jusqu'à devenir absurde :  les meubles de cet intérieur bourgeois typique sont brisés, les insultes et les cris fusent, des coups de revolver partent. La scène s'achève par un incendie.

La pendule marque neuf heures. À droite de la cheminée, où un feu de charbon de terre siffle comme un nez pris, – selon l'expression de Jules Renard, – Monsieur, les semelles montrées à la flamme, se cure les dents avec une épingle à chapeau en lisant dans Le Soir la Séance du Parlement. En face de lui, sa femme brode à la clarté de la lampe. Par terre, entre eux, le jeune Toto joue à faire voir son derrière. Silence prolongé. C'est l'intimité douce et calme des ménages étroitement unis. Soudain coup de sonnette.

Leçon sur la religion et l'amour donné par un mendiant philosophe, en haillons, prénommé Mouffetard au Marquis Gédéon

Madame Bonacieux est un vrai tyran domestique. Sa fille Blanche va se marier avec Henri : toute la famille attend l'oncle Léon qui doit se présenter pour faire la demande. Malheureusement Léon a aussi mauvais caractère que Mme Bonacieux et le mariage manque d'être annulé... jusqu'à ce que Mme Bonacieux découvre que Léon n'est autre que l'homme qu'elle a jadis aimé...

Suzanne a été mise en nourrice à la campagne chez un couple de paysans. Mais la femme a rapidement quitté le domicile : c'est le mari, devenu Maman Sabouleux, qui a élevé l'enfant, ainsi que Toto, qui lui a aussi été confié dans le train.  L'enfant a maintenant 8 ans et est une vraie paysanne. M. et Mme de Claquepont, ses parents, à l'occasion de leur "premiers deux jours de congés en huit ans" viennent pour la première fois rendre visite à leur fille...

A Naples, le jeune Célio est amoureux de Marianne, épouse du juge Claudio. Il n'ose l'aborder et fait appel à Pippo, son valet  puis à son ami Octave, cousin du mari de Marianne, un jeune homme, bon vivant et libertin. Celle-ci continue de refuser ses avances. Alors qu'elle est irréprochable, son mari Claudio la menace. Pour se venger, Marianne revoit alors Octave,  tombe amoureuse et lui avoue à demi-mot son amour. Elle lui donne rendez-vous.

Deux familles, les Montgiscar et les Chambrelan, organisent la rencontre de deux jeunes gens, Jules et Jeanne, au Louvre afin qu'ils se connaissent et puissent décider si le mariage leur convient. La chose est rapidement décidée, mais Madame est trop belle et le premier bal tourne au cauchemar pour le mari.

Une femme se fait harceler dans un omnibus par un jeune monsieur, dont le bras a disparu... Le fléau du harcèlement sexiste dans les transports semble être apparu en même temps que les transports publics... Si Courteline traite le sujet avec humour (avec le recul, c'est un humour très noir puisque Courteline finira amputé des deux jambes...), il n'en reste pas moins qu'il est un des seuls auteurs à témoigner de cette réalité.

Le 1er janvier, un bourgeois nommé Landhouille établit la liste des étrennes qu’il a reçu (aucune) et celles qu'il a donné à quantité de fâcheux et de casse-pieds. Alors qu’il est au milieu de cet inventaire à la Prévert, d’autres importuns viennent avec insolence réclamer leur part : un cocher de l'"Urbaine"qui l’a renversé lors d’une course en fiacre,  un soldat qui se révèle l’amant de sa cuisinière,  Louison, son ancienne maîtresse, accompagnée "d'un monsieur bien mis".

Le Comte se rend chez la Marquise, un après-midi d'hiver. C'est son jour de réception mais il est l'unique visiteur : dehors il fait froid et il pleut. Débute un badinage galant : le comte révèle son amour mais la Marquise se moque de ses façons de faire la cour.  Le comte multiplie les faux-départs. La sincérité triomphe enfin et la pièce s'achève sur les fiançailles des deux amoureux – la porte peut se fermer.

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