Pièces en 1 acte
Œuvres théâtrales en 1 acte, présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)
Le député Ventroux doit recevoir un important industriel, M. Hochepaix, par ailleurs maire de Moussillon-les-Indrets et adversaire politique. Il tente de convaincre sa femme, Clarisse, d'arrêter de se promener en tenue légère dans l'appartement comme elle en a pris l'habitude. Il ne cesse de lui répéter "Mais n’te promène donc pas toute nue !".
Lucidor, riche bourgeois venu de Paris, est tombé malade à la campagne et a été soigné par une famille d’honnêtes propriétaires campagnards peu fortunés. Il est tombé amoureux de la jeune Angélique, mais souhaite la mettre à l'épreuve : il lui présente un riche prétendant en fait, son valet Frontin. Maître Blaise, un riche fermier souhaite aussi l'épouser...
Tourterot, vieillard de Châtellerault, voulant marier son fils, attire dans la maison M. Poupardin, membre de l'Académie d'Etampes, et propriétaire d'une fille jeune et jolie. Touterot qui, durant un court séjour qu'il fit à Paris, auprès de son fils, étudiant en médecine, a pris le langage et les habitudes du beau monde de la Chaumière, parle argot à l'académicien d'Etampes, qui ne comprend rien à cette façon de parler. Mais jugeant le garçon qu'on destine à sa fille par le père, il jure que jamais elle n'épousera un étudiant de Paris. — Heureusement celui-ci arrive ; — c'est un homme comme un autre ; habit noir, cravate blanche, souliers vernis. — Touterot lui-même ne reconnaît plus son fils ; c'est que ce fils n'est plus un garçon qui, pour faire comme ses camarades, avait crû devoir être extravagant dans sa toilette, de mauvais goût dans son langage et ridicule en tout, mais un homme raisonnable qui s'habille et parle comme tout le monde. — Poupardin, heureusement désabusé à l'endroit du jeune Touterot, lui donne sa fille en mariage.
Dialogue caricatural et stéréotypé entre deux amants qui, en démystifiant l'amour, préfigure l'incommunicabilité du théâtre de l'absurde. Les codes du langage amoureux sont détournés faisant apparaître les deux amants comme des personnes stupides et égoïstes.
Le notaire Bousseronde et le pharmacien Pigeonnier sont amis. C'est jour de la loue dans le Nivernais, le jour du marché aux domestiques. Le notaire Bousseronde a fort à faire et en profite pour recruter deux domestiques Legaloux et La Birette. Ceux-ci découvrent qu'ils ont déjà travaillé dans la même maison parce qu'ils ne s'entendaient pas... mais de la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas. Ils profiteront de la situation, car si Bousseronde et Pigeonnier sont amis, ils entretiennent une liaison, chacun avec la femme de l'autre.
Le conseil municipal est réuni car une épidémie de typhoïde commence à frapper les casernes et les quartiers pauvres de la ville. Totalement insensibles au sort des militaires et des pauvres, les conseillers refusent tous les crédits destinés à l’assainissement de la ville, jusqu'à ce qu'ils apprennent qu'un bourgeois vient de décéder de la fièvre. Les éloges grotesques à ce bourgeois anonyme se succèdent et les crédits sont débloqués...
Chou, le moment est arrivé d'une explication catégorique. Depuis huit jours tu me fais la tête ; je commence à en avoir assez. (Geste de dénégation de Madame.) Oh ! inutile de te défendre. En somme, tu es femme. tu es jeune, tu es… eh ! eh ! (Il regarde d'un œil attendri le peignoir légèrement bombé par devant de Madame) … Chère petite !… (Il lui baise la main.) Tu as donc tous les droits du monde aux faciles dépits et aux petites mauvaises humeurs des enfants un peu trop gâtés. Je désire toutefois qu'aucun malentendu ne trouble notre bonne entente. Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur, j'ai la certitude de n'avoir rien fait ni dit qui justifie un mécontentement de ta part, et cependant, je te le te répète, tu me fais la tête ! Pourquoi ?
Un homme qui croupit en prison prépare son évasion, en se dissimulant dans le matelas de son co-détenu qui vient de mourir.
Carbonnel s'est fait surprendre avec une femme dans un restaurant par son domestique, Isidore, qui a averti sa femme. Depuis elle le menace de céder aux avances du colonel Bernard et tient sous clé l'argent du couple.
Suite (et pastiche) du Misanthrope de Molière, écrite dans le même style, en alexandrins. Alceste a changé et a décidé d'être plus tolérant avec ses semblables. Hélas, il lui arrive les mêmes déconvenues.
Le Domino à quatre de Henry Becque Comédie en un acte, publiée en 1897 dans la revue La Vie Parisienne, représentée …
Trois jeunes hommes désargentés se font passer auprès de Mme Gaudin et de sa nièce, Delphine, pour de grands artistes. L'un d'eux a prétendument sauvé un notaire de la noyade. En l'absence de M. Gaudin, les deux femmes les hébergent, le temps que le noyé, M. de Valtravers se rétablisse. Les deux femmes et le serviteur Fulbert sont sous le charme de ce trio, un compositeur, un poète et un peintre, jusqu'à ce que M. Gaudin revienne de voyage accompagné d'un maître de forge qu'il destine à sa nièce.