Monologues

Monologues pour un comédien ou une comédienne présents sur Libre Théâtre (texte intégral)

 

L'histoire d'un pauvre jeune homme, accusé du meurtre de sa tante

Vous n’avez jamais vu d’idiots, vous ? Eh bien ! regardez-moi !… J’en ai vu comme vous n’en verrez jamais !

On veut réformer la Constitution ! C’est parfait ! je ne la connais pas, moi, cette Constitution ; mais il est évident qu’elle a besoin de réparations parce qu’il n’est pas de si bonne Constitution qui ne se détériore avec le temps. Alors il s’est agi de s’entendre. C’est pour cela qu’on a réuni le Congrès… et on n’a rien entendu du tout ! On a crié si fort, qu’il n’y a que les sourds qui ont entendu quelque chose, et que ceux qui entendaient en sont revenus sourds. Eh ! bien, pendant qu’on criait, je l’ai trouvé le remède ; je l’ai trouvé dans le journal. Pour les constitutions faibles, demander le fer Bravais ! Eh bien, voilà votre affaire ! le fer ! tout le monde aux fers ! C’est le seul moyen d’avoir un peuple libre et indépendant. Eh ! bien, alors, vling ! vlan ! réformons !

Les mésaventures d'un jeune homme parti voir Madelon... un chien se soulage malencontreusement sur sa jambe... et tous les chiens de Paris le poursuivent...

"Les hommes sont bêtes, bêtes, bêtes, ne m’en parlez pas ! tenez, je souffre. Ah ! Pascal a bien dit : « L’homme est un roseau ! » Oui, un roseau, c’est-à-dire une chose bête, bête, bête. Ah ! c’est que Pascal était un homme crâne, lui, avec son air de bon apôtre ! Je ne sais pas pourquoi l’on dit toujours « l’Agneau Pascal ! » Ne vous y fiez pas !

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