Pièces pour 10 à 20 comédiens ou comédiennes

Œuvres théâtrales pour 10 comédiens à 20 ou comédiennes présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)

 

Eugène, pharmacien à Loches, son frère, et sa soeur, sont montés à Paris pour tenter de se marier. Pensant être dans une agence matrimoniale, ils débarquent dans un bureau de placement et sont recrutés comme domestiques chez le Docteur Saint Galmier, directeur du Louvre-Hydrothérapique, premier établissement de Paris pour le traitement des maladies nerveuses. Ils prennent le docteur, sa soeur et sa fiancée pour leurs promis. L'irruption de Michette, l'ancienne maîtresse du docteur ajoute aux quiproquos, tandis que Saint Galmier prend ces drôles de domestiques pour des fous échappés de l'asile.

Duchotel, passionné de chasse, laisse son épouse Léontine en compagnie de son ami, le médecin Moricet, très amoureux de la jeune femme. Mais Léontine se refuse à lui, tant que son mari lui restera fidèle. Or, elle finit par découvrir que son époux lui ment : il ne va pas à la chasse... Duchotel a en réalité pour maîtresse la femme de son ami Cassagne, qui veut prendre en flagrant délit sa femme infidèle.

Dutrécy est un homme égoïste et peu scrupuleux. Il tente avec son ami De la Porcheraie d'acquérir un domaine en dépossédant le propriétaire, car ils ont appris par des indiscrétions qu'une nouvelle rue allait être percée. Sa vie est également perturbée par le retour de pension de sa nièce Thérèse, qui vient d'être demandée en mariage, et par le retour du Brésil de son neveu Armand.

Le baron Courtin est un sénateur bonapartiste d'opposition et académicien, auteur de nombreux ouvrages sur la charité chrétienne. Il préside un foyer charitable pour adolescentes. Plusieurs scandales le menacent : il a détourné l'argent du Foyer, la directrice sadique flagelle les pensionnaires, parfois sous le regard de vieux messieurs,  et une fillette vient de décéder, oubliée dans un placard. Pour échapper à la prison et à la ruine, Courtin se résout à demander de l'aide  à l’ancien amant de sa femme Thérèse, Biron, qui lui propose un marché. Biron récupère de manière indirecte le Foyer, pour exploiter encore davantage le travail des fillettes. Contre le silence de Courtin dans un débat important à la Chambre, le gouvernement ne le poursuit pas. Enfin, Thérèse se dévouera pour renouer avec son ancien amant.

Les Deux Canards de Tristan Bernard et Alfred Athis Comédie en trois actes, représentée pour la première fois le 3 décembre …

Le conseil municipal est réuni car une épidémie de typhoïde commence à frapper les casernes et les quartiers pauvres de la ville. Totalement insensibles au sort des militaires et des pauvres, les conseillers refusent tous les crédits destinés à l’assainissement de la ville, jusqu'à ce qu'ils apprennent qu'un bourgeois vient de décéder de la fièvre. Les éloges grotesques à ce bourgeois anonyme se succèdent  et les crédits sont débloqués...

Les Femmes savantes de Molière Pièce de théâtre en cinq actes et en alexandrins, créée au théâtre du Palais-Royal le 11 …

Lucie, la nièce de Blanche, femme du marquis de Papaguanos, va épouser Gargaret. Mais elle aime le jeune Albert. Or, Muserolle, le témoin de Gargaret, avait été trompé par sa femme dix ans auparavant et c'est Gargaret qui avait prévenu Muserolle, brisant ainsi son couple. Muserolle est confronté à un dilemme moral :  doit-il le dire ? Il découvre de plus que Blanche n'est autre que sa femme !

Le comte de Bethmont est ruiné, ses valets l'abandonnent et Frontin, rusé coquin, voleur, comme un valet de bonne maison, va suivre l'exemple de ses camarades. Frontin excelle surtout dans l'art de contrefaire et de prendre la signature des honnêtes gens.—On doit tout prendre des honnêtes gens, dit le drôle.—Enfin son maître lui permet de quitter l'hôtel, à condition qu'il trouvera pour le remplacer un valet adroit et dévoué. Un pauvre diable de marchand de canards, qui n'a d'autres ressources que de manger son fonds, vient à passer devant l'hôtel. Frontin lui fait endosser la livrée en lui promettant une place superbe. Notre marchand de canards, grâce à une leçon que lui a donnée Frontin, se présente au comte et prend des petits airs de roué. Le comte de Berthmont effrayé d'abord de l'air bête du nouveau Frontin, finit par avoir confiance en lui, et lui ordonne de lui procurer un riche vêtement et vingt-cinq louis. La providence vient servir à souhait le pauvre Frontin.

Raymonde soupçonne son mari, M. Chandebise, de la tromper à l'hôtel du « Minet-Galant ». Elle entreprend de le démasquer en se faisant passer pour la maîtresse supposée et en convoquant son mari à un rendez-vous dans ce fameux hôtel. Mais Chandebise avoue à son médecin, Finache, qu'il se détourne de madame parce qu'il souffre de « pannes » et décide d'envoyer à sa place Tournel qui, Chandebise ne le sait pas, est follement épris de sa femme. Le jeu des circonstances et des prétextes fait que tous se retrouvent à l'hôtel du Minet-Galant. Cet hôtel a la particularité de disposer de chambres avec des « lits sur tournette » : au cas où la police débarquerait, il suffit aux amants surpris de presser sur un bouton pour que leur lit disparaisse derrière le mur et soit remplacé par un autre lit.

Un groupe d'amis de La Ferté-sous-Jouarre a accumulé une cagnotte à force de jouer. Ils décident de dépenser cette cagnotte lors un voyage à Paris.  Mais ces provinciaux ne connaissent pas les usages de la grande ville et le voyage se transforme en une série de catastrophes, provoquées par leur naïveté : ils sont victimes d'une arnarque au restaurant, accusés de vol et arrêtés par la police, dépouillés de leurs achats... Labiche propose dans cette comédie-vaudeville, une satire du bourgeois provincial en dénonçant les faux-semblants et la cupidité.

Tragédie en 5 actes de Marie-Joseph Chénier, créé en 1789. Ecrite en 1787, censurée puis créée au Théâtre-Français situé au Faubourg-Saint-Germain le 4 novembre 1789 sous le titre Charles IX et rebaptisée ultérieurement Charles IX ou l'école des rois. Publiée en 1790.

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