Pièces pour 5 comédiens ou comédiennes
Œuvres théâtrales pour 5 comédiens ou comédiennes présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)
La scène représente un café. Au premier plan, Ratcuit et Labouture discutent de sciences occultes devant deux bocks à demi vidés. Au fond, attablée, une dame seule, plongée dans la lecture de l'Echo de Paris. Entre la dame qui lit L'Echo et le couple Ratcuit-Labouture, un billard, où deux messieurs, armés de queue et de craie, se livrent aux douceurs du carambolage. Ratcuit tente d'hypnotiser la femme et la forcer par la seule puissance de son regard à lever les yeux et à les amener sur lui.
Une jeune fille, Agathe, est retenue prisonnière par son tuteur, Albert, qui veut l'épouser, alors qu'elle est amoureuse d'Eraste. Avec la complicité de Lisette, servante d'Albert, et Crispin, valet d'Eraste, les deux amants imaginent divers stratagèmes pour échapper à Albert.
Alors qu'il est tranquillement en famille, entre sa femme et sa fille, M. Chatchignon, est poussé par son ami Turpin à un rendez-vous galant. Sa fille Louise va tout faire pour l'empêcher de sortir en cachant ses chapeaux puis en simulant un mal de dents.
Le 1er janvier, un bourgeois nommé Landhouille établit la liste des étrennes qu’il a reçu (aucune) et celles qu'il a donné à quantité de fâcheux et de casse-pieds. Alors qu’il est au milieu de cet inventaire à la Prévert, d’autres importuns viennent avec insolence réclamer leur part : un cocher de l'"Urbaine"qui l’a renversé lors d’une course en fiacre, un soldat qui se révèle l’amant de sa cuisinière, Louison, son ancienne maîtresse, accompagnée "d'un monsieur bien mis".
Le député Ventroux doit recevoir un important industriel, M. Hochepaix, par ailleurs maire de Moussillon-les-Indrets et adversaire politique. Il tente de convaincre sa femme, Clarisse, d'arrêter de se promener en tenue légère dans l'appartement comme elle en a pris l'habitude. Il ne cesse de lui répéter "Mais n’te promène donc pas toute nue !".
Thibeaudier, le premier des Deux Timides, n'a jamais pu vaincre sa timidité ; s'étant engagé vis-à-vis d'un certain Anatole Garadoux , qui lui a été présenté par son notaire, il ne peut se résoudre à lui retirer la main de sa fille Cécile, aimé de Jules Frémissin, le second timide. Si l'un n'ose formuler sa demande, l'autre craint à tout moment qu'il ne la fasse ; Cécile ne peut les faire rester deux minutes ensemble, et cette situation pourrait durer longtemps si la jeune fille ne s'avisait d'avouer à chacun d'eux la timidité de l'autre. Alors devant un pareil aveu ils se redressent et s'abordent fièrement, pareils à deux poltrons échauffés... et Jules obtient la main de Cécile
Petin a reçu une gifle de Bougnasse, qui lui avait auparavant pris sa femme. L’avocat de Bougnasse, ancien substitut, découvre le dossier en même temps qu’il le plaide et agit confusément : il commence à accuser au lieu de plaider puis se trompe de client... c’est finalement le plaignant qui écope de prison pour outrage à magistrat.
L’impoli de Georges Courteline Saynète extraite des Ombres parisiennes. Distribution : 4 hommes, 1 femme Texte à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre. Le …
Un propriétaire impitoyable, Monsieur Saumâtre, s’apprête à faire saisir les meubles du locataire, La Brige, qui a commencé à déménager alors qu’il lui reste un loyer à acquitter ; La Brige a en effet dû consacrer l’argent du loyer à des frais médicaux pour sa femme, enceinte de neuf mois. Il propose au propriétaire différentes solutions, en vain. La Brige alors ne se laisse pas faire : il refuse de payer et de quitter les lieux, la loi accordant à sa femme neuf jours pour accoucher et la situation de retourne...
Monsieur et Madame Veauluisant ont décidé de renvoyer la nourrice Justine à cause de la légèreté de ses mœurs, et de la remplacer par une autre. Un jeune clerc de notaire, Balivet, amoureux de Justine, arrive et essaie de la séduire. Mais le domestique Médard le surprend et menace de le tuer. Le clerc de notaire se réfugie dans la chambre de Justine et en ressort habillé en nourrice.
Dans cette courte pièce en un acte, Labiche se moque de l’institution du mariage. Un père, Manicamp, déborde d'affection pour un ami, Folleville, qui l'a sauvé d'une situation où il risquait le déshonneur. Manicamp veut sans cesse embrasser son ami et souhaite, pour le remercier, le marier à sa fille, Berthe. Le futur gendre, bien que n'éprouvant aucun sentiment pour Berthe, n'ose contrecarrer ces projets. De son côté, la jeune fille ne l'aime pas non plus et a d'autres projets.
La Navette de Henry Becque Comédie en un acte, représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Gymnase, …