Comédies
Comédies présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)
Arnolphe, voulant se marier mais redoutant d'être trompé, a fait élever sa pupille Agnès dans un couvent, dans la plus parfaite ignorance. Ainsi il est sûr qu'elle ne sera pas corrompue. Il la fait revenir pour l'épouser, mais à la faveur d'une de ses absences, Horace, fils de son ami Oronte, tombe amoureux de la jeune fille. Il prend pour confident Arnolphe dont il ignore qu'il est le geôlier d'Agnès. Arnolphe apprend à Agnès son projet de l'épouser.
Chou, le moment est arrivé d'une explication catégorique. Depuis huit jours tu me fais la tête ; je commence à en avoir assez. (Geste de dénégation de Madame.) Oh ! inutile de te défendre. En somme, tu es femme. tu es jeune, tu es… eh ! eh ! (Il regarde d'un œil attendri le peignoir légèrement bombé par devant de Madame) … Chère petite !… (Il lui baise la main.) Tu as donc tous les droits du monde aux faciles dépits et aux petites mauvaises humeurs des enfants un peu trop gâtés. Je désire toutefois qu'aucun malentendu ne trouble notre bonne entente. Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur, j'ai la certitude de n'avoir rien fait ni dit qui justifie un mécontentement de ta part, et cependant, je te le te répète, tu me fais la tête ! Pourquoi ?
Félicie de Marivaux Comédie en un acte et en prose de Marivaux, imprimée dans le Mercure de France de mars 1757. …
Une jeune fille est chassée du salon par sa mère, en discussion avec M. Montalon... elle est révoltée par cette situation et écoute à la porte mais n'entend pas très bien.
Une histoire de belle-mère qu'on "wagnérise" à l'Hôtel Colonne, que l'on donne pour morte, mais qui reprend vie alors que son cercueil est commandé... Le cercueil est alors transformé en malle, qui sera prise pour le cercueil d'un anarchiste...
Juste après la Révolution de Février 1848, un maire de campagne, Pontcharrat, est sommé par le nouveau régime d'organiser dans sa commune un club démocratique. Pontcharrat prépare également le mariage de sa nièce Henriette à Gindinet, l'instituteur. Mais Henriette aime son cousin Cassagnol, un comédien, et le fait venir d'urgence. La réunion du club démocratique et la présentation des futurs candidats aux élections va donner l'occasion à Cassagnol de montrer ses talents en interprétant successivement Jean-Louis, dit le Corinthien, un ouvrier, puis le citoyen Grand-Bagout, un économiste et enfin, l’illustre général Chauvinancourt.
Le Costaud des Epinettes de Tristan Bernard et Alfred Athis Comédie en trois actes et en prose, représentée pour la première …
La scène est divisée en deux. A droite, le cabinet du Ministre, vide au lever du rideau. A gauche, le bureau des expéditionnaires occupé par quatre employés : Choupouri, Ledrubète, Pancréas et Sainpol-Mépiè. Ces messieurs sont plongés dans l'ardeur du travail : Pancréas et Sainpol-Mépiè jouent une canette au zanzibar ; Ledrubète épluche des œufs durs, tandis que Choupouri, gravement, s'apprend à faire le cul-de-jatte. Un téléphone relie les deux pièces l'une à l'autre
M. et Madame Potard, marchands de porcelaine se font appeler Baron et Baronne de Fourchevif, depuis l'achat de la terre de Fourchevif dix-huit ans auparavant. L'arrivée d'un jeune peintre qui prétend être le dernier descendant de cette famille noble les met en difficulté, alors qu'ils préparent le mariage de leur fille et que Fourchevif veut se présenter aux élections.
Le Départ de Henry Becque Comédie en un acte, représentée pour la première fois sur le théâtre national de l’Odéon, le …
Dutrécy est un homme égoïste et peu scrupuleux. Il tente avec son ami De la Porcheraie d'acquérir un domaine en dépossédant le propriétaire, car ils ont appris par des indiscrétions qu'une nouvelle rue allait être percée. Sa vie est également perturbée par le retour de pension de sa nièce Thérèse, qui vient d'être demandée en mariage, et par le retour du Brésil de son neveu Armand.
Un propriétaire impitoyable, Monsieur Saumâtre, s’apprête à faire saisir les meubles du locataire, La Brige, qui a commencé à déménager alors qu’il lui reste un loyer à acquitter ; La Brige a en effet dû consacrer l’argent du loyer à des frais médicaux pour sa femme, enceinte de neuf mois. Il propose au propriétaire différentes solutions, en vain. La Brige alors ne se laisse pas faire : il refuse de payer et de quitter les lieux, la loi accordant à sa femme neuf jours pour accoucher et la situation de retourne...
