Pièces de théâtre du XIXe siècle
Œuvres théâtrales du XIXème siècle présentes sur Libre Théâtre : pour chacune des pièces, une chronique et le texte intégral à télécharger.
Piégelé costumé en guerrier du moyen-âge ne connaît pas son texte et entend mal les répliques dites par le souffleur.
Moi, je vais vous dire : je suis le monsieur de la tranquillité chez soi ; l'homme de la paix à tout prix, comment on disait pendant le siège. Ma femme est pleine de qualités, ce qui n'empêche pas d'avoir son petit caractère. De là, les premiers temps de notre ménage, les discussions que je dus clore plus d'une fois à coups de pied dans le… trou laï, trou laï trou la la.
Le Théâtre de Villiers de l'Isle-Adam : une œuvre théâtrale entre romantique et symbolisme, du drame historique au drame moderne.
Des Rillettes, un pique-assiette, essaie de s'immiscer chez Les Boulingrin. Il pense pouvoir passer d'agréables moments chez eux bien au chaud pendant une bonne partie de l'hiver, mais il se retrouve au centre d'une scène de ménage et devient un prétexte de chamaillerie supplémentaire, le couple le prenant pour arbitre. La scène bascule jusqu'à devenir absurde : les meubles de cet intérieur bourgeois typique sont brisés, les insultes et les cris fusent, des coups de revolver partent. La scène s'achève par un incendie.
"Les hommes sont bêtes, bêtes, bêtes, ne m’en parlez pas ! tenez, je souffre. Ah ! Pascal a bien dit : « L’homme est un roseau ! » Oui, un roseau, c’est-à-dire une chose bête, bête, bête. Ah ! c’est que Pascal était un homme crâne, lui, avec son air de bon apôtre ! Je ne sais pas pourquoi l’on dit toujours « l’Agneau Pascal ! » Ne vous y fiez pas !
Thibeaudier, le premier des Deux Timides, n'a jamais pu vaincre sa timidité ; s'étant engagé vis-à-vis d'un certain Anatole Garadoux , qui lui a été présenté par son notaire, il ne peut se résoudre à lui retirer la main de sa fille Cécile, aimé de Jules Frémissin, le second timide. Si l'un n'ose formuler sa demande, l'autre craint à tout moment qu'il ne la fasse ; Cécile ne peut les faire rester deux minutes ensemble, et cette situation pourrait durer longtemps si la jeune fille ne s'avisait d'avouer à chacun d'eux la timidité de l'autre. Alors devant un pareil aveu ils se redressent et s'abordent fièrement, pareils à deux poltrons échauffés... et Jules obtient la main de Cécile
Marjavel est marié en secondes noces à Hermance, qui a une liaison avec Ernest, un ami de son mari. L'oncle d'Ernest, Jobelin, était quant à lui l'amant de la première femme de Marjavel, Mélanie. Et enfin, Marjavel lui-même a une relation avec une autre femme, sans compter les deux maîtresses qu'il avait quand il était marié avec Mélanie. Un cocher maître chanteur et un couple de valets alsaciens viennent mettre en danger ce fragile équilibre...
Ces saynètes de Courteline sont issues des chroniques régulières parues dans L’Echo de Paris, sous le titre Ombres Parisiennes et signées Jean de la Butte, en l’honneur de Montmartre.
Un propriétaire impitoyable, Monsieur Saumâtre, s’apprête à faire saisir les meubles du locataire, La Brige, qui a commencé à déménager alors qu’il lui reste un loyer à acquitter ; La Brige a en effet dû consacrer l’argent du loyer à des frais médicaux pour sa femme, enceinte de neuf mois. Il propose au propriétaire différentes solutions, en vain. La Brige alors ne se laisse pas faire : il refuse de payer et de quitter les lieux, la loi accordant à sa femme neuf jours pour accoucher et la situation de retourne...
La Nuit vénitienne ou les noces de Laurette d’Alfred de Musset Comédie en un acte, représentée pour la première fois le …
L'histoire tragique d'une grève ouvrière, lancée par Jean Roule, ouvrier anarchiste, et Madeleine Thirieux, qui vient de perdre sa mère morte d'épuisement. Malgré les tentatives de conciliation du fils du patron, Robert Hargand, la troupe est envoyée.
Pendant une absence de son épouse, Hector reçoit la visite de sa voisine d’en face, Emma, venue solliciter son aide. Pour donner une leçon à son mari, elle demande à son interlocuteur de lui faire la cour devant la fenêtre ouverte. Hector hésite à s’exécuter. Mais soudain Emma aperçoit son époux en tête à tête avec une inconnue. Elle sort rapidement, « pour lui arracher les yeux ». Hector croit alors reconnaître dans cette femme sa propre épouse et, désireux de se venger, il attend le retour d’Emma, prêt, cette fois, à satisfaire à tous ses caprices. Cependant, sa visiteuse, revenue, lui explique que l’inconnue n’était autre que la nouvelle bonne ; renvoyée de chez Hector, elle avait revêtu la robe dont sa maîtresse lui avait fait présent..