Pièces en 3 actes

Pièces en 3 actes présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)

 

Célimare, séducteur bourgeois et hypocrite de 47 ans, décide de se ranger en épousant Emma, une jeune fille qui a 18 ans. Mais les maris de ses anciennes conquêtes, Vernouillet et Bocardon, qu'il avait amadoués pour mieux les tromper, sont toujours sous son charme, et lui compliquent sérieusement et bien involontairement l'existence.

La pièce se situe dans un manoir de la Bretagne catholique profonde où la pieuse comtesse de Plounidec convoque sa famille autour de l’abbé et du médecin réunis pour guérir la neurasthénie de son fils, le pâle Maurice. Le médecin diagnostique la maladie du "bourgeon" 

Dutrécy est un homme égoïste et peu scrupuleux. Il tente avec son ami De la Porcheraie d'acquérir un domaine en dépossédant le propriétaire, car ils ont appris par des indiscrétions qu'une nouvelle rue allait être percée. Sa vie est également perturbée par le retour de pension de sa nièce Thérèse, qui vient d'être demandée en mariage, et par le retour du Brésil de son neveu Armand.

Dans un régiment de cavalerie principalement constitué de tire-au-flanc, le capitaine débonnaire Hurluret fait son possible pour protéger ses hommes contre la vindicte des petits chefs. Un général en tournée d’inspection découvre tous ces petits arrangements pris avec le règlement. Cette pièce donne lieu à une galerie de personnages pittoresques : brigadier inventant des motifs de punition (Bourre), chef faisant faire son travail (Favret),  brute galonnée, stupide et agressive (Flick), tire-au-flanc voleur (Fricot), un première classe qui se plaint de la nourriture (Joberlin), un bagarreur (Ledoux), une cantinière acariâtre (Madame Bijou), un jeune officier inexpérimenté (Mousseret), un réserviste joyeux drille (Potiron), un pauvre militaire qui écope des punitions les plus injustes (Vanderague)...

Les Deux Canards de Tristan Bernard et Alfred Athis Comédie en trois actes, représentée pour la première fois le 3 décembre …

Eugène, pharmacien à Loches, son frère, et sa soeur, sont montés à Paris pour tenter de se marier. Pensant être dans une agence matrimoniale, ils débarquent dans un bureau de placement et sont recrutés comme domestiques chez le Docteur Saint Galmier, directeur du Louvre-Hydrothérapique, premier établissement de Paris pour le traitement des maladies nerveuses. Ils prennent le docteur, sa soeur et sa fiancée pour leurs promis. L'irruption de Michette, l'ancienne maîtresse du docteur ajoute aux quiproquos, tandis que Saint Galmier prend ces drôles de domestiques pour des fous échappés de l'asile.

Programme du Théâtre du Palais-Royal, 09-01-1894. Source : Bnf/ Gallica Fernand Bois d’Enghien, est l’amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert et n'a pas le courage de lui annoncer qu'il va signer, l’après-midi même, son contrat de mariage avec Viviane Duverger, jolie jeune fille bien dotée.  Le général mexicain Irrigua courtise Lucette et quand il apprend qu'elle a un amant il veut le tuer. Bois-d'Enghien lui fait croire que c'est Bouzin, un auteur de chansons médiocre.

Les Lepinois marient leur fille Thérèse à Olivier de Millancey. Sa jeune sœur Laure a des vues sur son cousin Robert, un artiste mais ses parents préfèrent le baron de Mongicourt. Chacun donne à Thérèse quelques conseils avant la nuit de noces. Le mariage passé, Olivier lance sa femme dans le monde lors d'un bal, qui dégénère : Thérèse est extrêmement belle et tous les hommes se pressent autour d'elle, Olivier embrasse Madame de Tremble,  quant à Laure, elle se met à jouer au bacarat...

Marjavel est marié en secondes noces à Hermance, qui a une liaison avec Ernest, un ami de son mari. L'oncle d'Ernest, Jobelin, était quant à lui l'amant de la première femme de Marjavel, Mélanie. Et enfin, Marjavel lui-même a une relation avec une autre femme, sans compter les deux maîtresses qu'il avait quand il était marié avec Mélanie. Un cocher maître chanteur  et un couple de valets alsaciens viennent mettre en danger ce fragile équilibre...

Saint Florimond, jeune homme amoureux d'une femme mariée, Madame Champignol, prend la place du mari, pour sauver l'honneur de sa maîtresse. À la caserne où l'amant a été malgré lui rejoindre son rival, la présence de ces deux Champignol, et l'angoisse d'une femme prête à tout pour éviter le déhonneur, entraîne une série de quiproquos...

Le docteur Paginet, qui mène des recherches pour montrer que les microbes n'existent pas, attend avec impatience que le ministre lui décerne la Croix de la légion d'honneur en hommage à ses travaux. Afin d'accélérer le processus, Paginet envisage de marier sa nièce Simone à Plumarel. En effet ce dernier, neveu d'un ministre, a promis au docteur d'intervenir en sa faveur. Malheureusement Simone ne ressent rien pour Plumarel et est plutôt amoureuse de Dardillon.

Marcassol est propriétaire d'un immeuble. Parmi ses locataires il y a Trémollet, dont l'agence matrimoniale bat de l'aile et Sonia Kaskoff, dont Marcassol est épris et pense qu'il a pris la place de Lagaulardière. Marcassol, après un an de mariage, est lassé par sa femme, Clarisse, qui a changé. D'une femme "originale, capricieuse, fantasque", elle s'est transformé en "mouton, un pot-au-feu !".

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