Pièces en 1 acte
Œuvres théâtrales en 1 acte, présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)
Un soldat de carrière est confronté à l'imbécilité et au despotisme absurde de la chose militaire et doit de surcroît se montrer presque maternel avec un frère d’armes totalement ivre.
Le conseil municipal est réuni car une épidémie de typhoïde commence à frapper les casernes et les quartiers pauvres de la ville. Totalement insensibles au sort des militaires et des pauvres, les conseillers refusent tous les crédits destinés à l’assainissement de la ville, jusqu'à ce qu'ils apprennent qu'un bourgeois vient de décéder de la fièvre. Les éloges grotesques à ce bourgeois anonyme se succèdent et les crédits sont débloqués...
Le député Ventroux doit recevoir un important industriel, M. Hochepaix, par ailleurs maire de Moussillon-les-Indrets et adversaire politique. Il tente de convaincre sa femme, Clarisse, d'arrêter de se promener en tenue légère dans l'appartement comme elle en a pris l'habitude. Il ne cesse de lui répéter "Mais n’te promène donc pas toute nue !".
La Navette de Henry Becque Comédie en un acte, représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Gymnase, …
Un caprice d’Alfred de Musset Comédie en un acte et en prose, publiée en 1837 et représentée pour la première fois en …
La Demande de Jules Renard Comédie en un acte, écrite en collaboration avec Georges Docquois. Représentée pour la première fois à …
Monsieur Montaudoin marie sa fille Fernande à Isidore, mais il est anxieux. Depuis la naissance de sa fille, tous les jours quelqu'un lui dérobe la somme insignifiante de 37 sous, jamais ni plus ni moins. Avec l'aide de son ami Penuri, il veut résoudre cette énigme. Quant à la femme de Montaudoin, elle désire attribuer une dot supplémentaire de 13 505 francs, mais sans que son mari n'en connaisse la provenance. Aussi elle confie l'argent à Penuri afin qu'il offre lui-même cette somme. Alors que celui-ci s'exécute, Montaudoin pense alors que son ami a eu une aventure avec son épouse et qu'il est le père de Fernande...
Le 1er janvier, un bourgeois nommé Landhouille établit la liste des étrennes qu’il a reçu (aucune) et celles qu'il a donné à quantité de fâcheux et de casse-pieds. Alors qu’il est au milieu de cet inventaire à la Prévert, d’autres importuns viennent avec insolence réclamer leur part : un cocher de l'"Urbaine"qui l’a renversé lors d’une course en fiacre, un soldat qui se révèle l’amant de sa cuisinière, Louison, son ancienne maîtresse, accompagnée "d'un monsieur bien mis".
Tourterot, vieillard de Châtellerault, voulant marier son fils, attire dans la maison M. Poupardin, membre de l'Académie d'Etampes, et propriétaire d'une fille jeune et jolie. Touterot qui, durant un court séjour qu'il fit à Paris, auprès de son fils, étudiant en médecine, a pris le langage et les habitudes du beau monde de la Chaumière, parle argot à l'académicien d'Etampes, qui ne comprend rien à cette façon de parler. Mais jugeant le garçon qu'on destine à sa fille par le père, il jure que jamais elle n'épousera un étudiant de Paris. — Heureusement celui-ci arrive ; — c'est un homme comme un autre ; habit noir, cravate blanche, souliers vernis. — Touterot lui-même ne reconnaît plus son fils ; c'est que ce fils n'est plus un garçon qui, pour faire comme ses camarades, avait crû devoir être extravagant dans sa toilette, de mauvais goût dans son langage et ridicule en tout, mais un homme raisonnable qui s'habille et parle comme tout le monde. — Poupardin, heureusement désabusé à l'endroit du jeune Touterot, lui donne sa fille en mariage.
Poil de Carotte de Jules Renard Comédie en un acte, représentée pour la première fois le 2 mars 1900, au théâtre …
Chou, le moment est arrivé d'une explication catégorique. Depuis huit jours tu me fais la tête ; je commence à en avoir assez. (Geste de dénégation de Madame.) Oh ! inutile de te défendre. En somme, tu es femme. tu es jeune, tu es… eh ! eh ! (Il regarde d'un œil attendri le peignoir légèrement bombé par devant de Madame) … Chère petite !… (Il lui baise la main.) Tu as donc tous les droits du monde aux faciles dépits et aux petites mauvaises humeurs des enfants un peu trop gâtés. Je désire toutefois qu'aucun malentendu ne trouble notre bonne entente. Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur, j'ai la certitude de n'avoir rien fait ni dit qui justifie un mécontentement de ta part, et cependant, je te le te répète, tu me fais la tête ! Pourquoi ?
La Révolte d'Auguste de Villiers de l'Isle-Adam Drame publié en 1870 et créé le 6 mai 1870 au Théâtre du Vaudeville.
