Chroniques consacrées à Georges Courteline : biographie, œuvres théâtrales, thèmes abordés…
Tout ça, tout ça, c'est pas des griefs suffisants. Que votre femme ronfle la nuit et quelle s'obstine, bon gré mal gré à vous faire coucher dans la ruelle, c'est peut-être désagréable, mais ce n'est pas un cas de divorce.
La Lanterne. 20 mai 1894. Source : BnF/ Gallica
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Chez l’avocat de Georges Courteline
Rue...rue...rue des Troubadours. Pas encore ça, nom d'un tonneau ! Ah ! c'est égal, c'est un peu épatant de penser que je ne puisse pas réussir à trouver la rue de la Pompe !... (Il redescend de sa borne et allume une cigarette.) Ce qui m'arrive est fantastique !. Venu à Paris pour huit jours...(je suis de Cancale…) et descendu... (il n'y a pas de sotte patrie...) chez mon beau-frère, Courgougniou, 344, rue de la Pompe, je commis l'imprudence de venir seul, tantôt, visiter la nouvelle église du Sacré-Cœur.
Plan commode de Paris, avec les lignes d'omnibus et tramways (1891). Source : Bnf/ Gallica
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La rue de la Pompe de Georges Courteline
Tout le monde sait que les bêtes
du Jardin des Plantes sont insuffisamment nourries.
Illustration de Steinlen. Source : BnF/ Gallica
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Les animaux malades de la faim de Georges Courteline
Chichinette.
Je voudrais faire dire une messe.
Oui, mais je vais vous dire ; je voudrais quelque chose de bien, et de pas trop cher en même temps.
Supplément de La Lanterne, 11 février 1902. Source : Bnf/ Gallica
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Une messe de Georges Courteline
La scène est divisée en deux. A droite, le cabinet du Ministre, vide au lever du rideau. A gauche, le bureau des expéditionnaires occupé par quatre employés : Choupouri, Ledrubète, Pancréas et Sainpol-Mépiè. Ces messieurs sont plongés dans l'ardeur du travail : Pancréas et Sainpol-Mépiè jouent une canette au zanzibar ; Ledrubète épluche des œufs durs, tandis que Choupouri, gravement, s'apprend à faire le cul-de-jatte.
Un téléphone relie les deux pièces l'une à l'autre
Publication dans La Lanterne du 16 juin 1892. Source : BnF/Gallica
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Allô de Georges Courteline
Comme horizon : une ceinture d'immobiles futaies qu'a dorées l'automne de tons de rouille. Comme plafond : un lourd ciel pommelé où rampent des chaos de montagnes aux crêtes argentées de blanc pur. A une centaine de pas l'un de l'autre, affectant de ne se pas voir, deux messieurs aux visages graves arpentent fiévreusement le terrain. Ils sont vêtus de noir des pieds à la tête, et, des collets dressés de leurs redingotes, ils dissimulent leurs faux-cols dont la blancheur risquerait de s'offrir, comme une cible, au visé de l'adversaire. A égale distance de chacun d'eux : le groupe des témoins. Le directeur du combat — un grand monsieur à longue barbe, de qui les mouvements de tête balancent la colonne lumineuse d'un irréprochable chapeau de soie — bourre méthodiquement un pistolet en tenant à ses assesseurs des discours fort intéressants, sans doute, mais qui s'évaporent dans le vent et dont les deux adversaires tâcheraient en vain de pénétrer le sens.
Illustration de Barrère, parue dans l'Illustre Piégelé. Source : BnF/ Gallica
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Le principal témoin de Georges Courteline
J'ai fait hier un rêve symbolique, dont je ne suis pas mécontent.
L'illustre Piégelé. Albin Michel 1904. Source : BnF/Gallica
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L’Incendie de Georges Courteline
Piégelé costumé en guerrier du moyen-âge ne connaît pas son texte et entend mal les répliques dites par le souffleur.
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Roland de Georges Courteline
La leçon de vélo de Tristan Bernard par Georges Courteline
22-10-19, congrès de l'U.V.F. [Union vélocipédique de France, debout, de gauche à droite, Alfred Riguelle, René Mathis, Van Steenbrugghe, Georges Duchesne, et assis, Louis Josset, Georges Chollet, Léon Breton, Schrader, Ernest Delamarre, Tristan Bernard, Claude Martin] : [photographie de presse] / [Agence Rol] . Source : BnF/ Gallica
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La première leçon de Georges Courteline
Féru d'amour pour la petite Machinchouette du théâtre des Douces-Folies, où elle faisait le troisième coléoptère dans le ballet des insectes du Chat-Echaudé, je résolus de prendre exemple sur le capitaine Fracasse et de parvenir par le cabotinage jusqu'au cœur de celle que j'aimais.
Les coulisses d'une Féerie. Au Châtelet, pendant le ballet des insectes. Estampe de Robida 1885. Source : BnF/ Gallica
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Le chevalier Hanneton de Georges Courteline