Vaudevilles
Vaudevilles présents dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)
Barillon, un quadragénaire, se réjouit à l'idée d'épouser Virginie, tout juste 18 ans... Mais, il se retrouve, à la suite d'une erreur de transcription à la mairie, officiellement marié à sa belle-mère, la redoutable Madame Jambart, aux sens exacerbés par deux années de veuvage. Cette situation fait le bonheur du jeune Surcouf, amoureux de Virginie quand le premier mari de Madame Jambart, que l'on croyait mort en mer, revient...
Alors qu'il veut enregistrer un message pour le mariage de sa sœur, Chanal reçoit la visite de Massenay qui veut lui louer un pied à terre. En réalité, il est l'amant de sa femme, dont est aussi amoureux le député Coustouillu. L'enregistreur restitue au mari les propos passionnés des deux amants. Chanal croit qu'il s'agit du timide député Coustouillu et l'envoie consommer l'adultère 21 rue du Colisée, où se trouvent Madame Chanal et son amant. Ceux-ci se sont endormis trop longtemps et se trouvent en situation délicate vis-à-vis de leurs conjoints respectifs. Survient Hubertin, ami de Chanal, qui, dans son ivresse, s'est trompé d'appartement. Finalement, maris trompés, amants et femmes trouvent des arrangements : divorces et remariages... jusqu'à ce que l'ancien mari réapparaisse, et que la nouvelle Mme Massenay affirme à son ancien mari Chanal : "Ah ! Je n’ai pas su t’apprécier, vois-tu… Si les maris pouvaient laisser leurs femmes avoir un ou deux amants pour leur permettre de comparer, il y aurait beaucoup plus de femmes fidèles ! …"
Marcassol est propriétaire d'un immeuble. Parmi ses locataires il y a Trémollet, dont l'agence matrimoniale bat de l'aile et Sonia Kaskoff, dont Marcassol est épris et pense qu'il a pris la place de Lagaulardière. Marcassol, après un an de mariage, est lassé par sa femme, Clarisse, qui a changé. D'une femme "originale, capricieuse, fantasque", elle s'est transformé en "mouton, un pot-au-feu !".
Il est deux heures du matin... Dardard fait irruption chez Pontbichet, un marchand de gants, pour lui demander la main de sa fille, qu'il a aperçue le soir même au spectacle. Mais la jeune fille est déjà promise à Colardeau. Dardard essaie de convaincre Pontbichet en lui achetant quarante mille paires de gants.... lorsqu' il se rend compte que ce n'est pas de la fille de Pontbichet dont il est amoureux mais de la soeur de Colardeau.
Criqueville est au bord du suicide : il est sans le sou et vient d'être éconduit par le père de la jeune fille qu'il aime. Il décide de réagir et voit sa vie se transformer, à partir du jour où il constate que la flatterie, pratiquée comme un art, lui ouvre toutes les portes, même celle de la fortune.
Deux hommes courtisent la même femme, Cora, une comtesse américaine. Elle choisit de se marier avec le premier, Roger de Lerigny, qui a fait sa demande en premier... Comme les Carabiniers d'Offenbach, Robert Tristan arrive trop tard et provoque son rival en duel. Mais rapidement le futur époux se rend compte que la liberté des femmes américaines ne lui convient pas.
La Station Champbaudet d’Eugène Labiche et Marc-Michel Comédie-vaudeville en trois actes, représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du …
Le comte de Bethmont est ruiné, ses valets l'abandonnent et Frontin, rusé coquin, voleur, comme un valet de bonne maison, va suivre l'exemple de ses camarades. Frontin excelle surtout dans l'art de contrefaire et de prendre la signature des honnêtes gens.—On doit tout prendre des honnêtes gens, dit le drôle.—Enfin son maître lui permet de quitter l'hôtel, à condition qu'il trouvera pour le remplacer un valet adroit et dévoué. Un pauvre diable de marchand de canards, qui n'a d'autres ressources que de manger son fonds, vient à passer devant l'hôtel. Frontin lui fait endosser la livrée en lui promettant une place superbe. Notre marchand de canards, grâce à une leçon que lui a donnée Frontin, se présente au comte et prend des petits airs de roué. Le comte de Berthmont effrayé d'abord de l'air bête du nouveau Frontin, finit par avoir confiance en lui, et lui ordonne de lui procurer un riche vêtement et vingt-cinq louis. La providence vient servir à souhait le pauvre Frontin.
Laurence se prépare à prendre son bain. Mais elle a un malaise, y renonce et va se coucher. La bonne, Adélaïde, ne veut pas laisser perdre cette eau tiède et décide de profiter de l’aubaine. Mais le mari, que sa maîtresse n’a pas pu recevoir ce soir-là, rentre prématurément et trouve le bain dans lequel il décide aussi de se plonger…
Roquefavour, un jeune artiste plein de dettes, se rend chez Fontenage, son créancier. Il lui propose ses meubles en gage. Defontenage accepte le marché et Roquefavour s’installe confortablement, en s'attirant les bonnes grâce de la domesticité et les faveurs de la maîtresse de maison.
Dans la chambre à coucher, Trévelin et sa femme Emilienne se disputent car le mari veut sortir seul. Après plusieurs manoeuvres, Trévelin parvient à ces fins. Alors qu'Emilienne envie le sort des cocottes, son amie, Olympe Chantrot, arrive bouleversée : leurs maris les trompent ! Emilienne, pour se venger, téléphone à Blanche de Mouzy, que l'on a vu récemment aux bras de son mari. Se faisant passer pour la femme de chambre de Trévelin, elle lui raconte que son maître n’est pas encore prêt. Il faut que Madame de Mouzy vienne passer prendre M. Trévelin chez lui. A l'arrivée de Blanche, Trévelin et sa femme se disputent. Trévelin qui finalement sort avec Blanche, tandis que Emilienne et Olympe préparent leur vengeance : elles iront faire les cocottes au jardin de Paris.
Vatelin et sa femme Lucienne s'aiment. Rédillon, un ami du couple, courtise Lucienne depuis des années. Pontagnac, coureur de jupons notoire, a poursuivi Lucienne jusque chez elle et découvre que son mari n’est autre de son ami Vatelin, qui prend la situation avec humour. Tout se gâte quand revient Maggy, une ancienne maîtresse anglaise de Vatelin, qui menace de se suicider s'il lui refuse un rendez-vous. Lucienne a toujours juré qu'elle prendrait un amant sitôt prouvée l'infidélité de son mari. La mécanique est en place : qui sera le dindon de la farce ?...