Vaudevilles

Vaudevilles présents dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)

Criqueville est au bord du suicide : il est sans le sou et vient d'être éconduit par le père de la jeune fille qu'il aime.  Il décide de réagir et voit sa vie se transformer, à partir du jour où il constate que la flatterie, pratiquée comme un art, lui ouvre toutes les portes, même celle de la fortune.

Monsieur Montaudoin marie sa fille Fernande à Isidore, mais il est anxieux. Depuis la naissance de sa fille, tous les jours quelqu'un lui dérobe la somme insignifiante de 37 sous, jamais ni plus ni moins. Avec l'aide de son ami Penuri, il veut résoudre cette énigme. Quant à la femme de Montaudoin, elle désire attribuer une dot supplémentaire de 13 505 francs, mais sans que son mari n'en connaisse la provenance. Aussi elle confie l'argent à Penuri afin qu'il offre lui-même cette somme. Alors que celui-ci s'exécute, Montaudoin pense alors que son ami a eu une aventure avec son épouse et qu'il est le père de Fernande...

Monsieur Chaponais, bourgeois hypocondriaque, a signé un contrat de 10 ans avec son médecin, Monsieur Martaban, pour qu’il le soigne quotidiennement. Martaban s’est installé dans l’appartement au-dessus de celui de Chaponais pour être plus proche de son malade. Ces messieurs sortent régulièrement, avec leurs épouses, aux spectacles de la vie parisienne. Mais M. Chaponais est tourmenté, au grand dam de son médecin : il a trouvé dans l’étui à lunettes de Ninette, sa femme, un petit mot doux du jeune Ernest de Pontfarcy.

Le Docteur Petypon, entraîné par son collègue Mongicourt, a fait la fête jusqu'au petit matin chez Maxim. Mongicourt le découvre endormi à midi sous un canapé renversé. De la chambre sort la Môme Crevette, une danseuse du Moulin-Rouge. Le général Petypon, l'oncle, arrive inopinément. Il prend la Môme pour l'épouse de celui-ci qui ne le dément pas. Le général  invite son neveu au mariage de la nièce Clémentine, dans son château en Touraine. Le Docteur se voit contraint d'emmener la danseuse avec lui...

Olympia vient d'épouser le maître-clerc Piquefeu dans le seul but de faire revivre le souvenir de son défunt mari l'avoué Jules Montgicourt dont le portrait trône dans la maison.  C'est alors que Bésuchon arrive car il vient  de découvrir dans l'armoire de sa femme 32 lettres d'amour signées Jules. Il reconnait l'écriture de Montgicourt...

Un maître d’hôtel expérimenté (Alfred) et sa femme, la caissière (Philomèle), préparent l'arrivée de couples, accueillis dans les cabinets particuliers d'un restaurant. Deux amis (Paturon et Gigolet) s'y retrouvent par hasard lors d'un rendez-vous galant avec des "cocottes" (Pervenche et Giboulette),  qui tentent maladroitement de se faire passer pour d’honorables femmes du monde…

Pour échapper à ses créanciers, Philoctète, un pédicure, se réfugie chez son amie Mariette, au service de l'avocat Barbenchon. Philoctète endosse la robe de Barbenchon et se fait passer pour l'avocat. Il va devoir régler l'affaire Rambour...

Un vaudeville ferroviaire qui se déroule successivement dans un administration des chemins de fer où des actionnaires attendent de percevoir leurs dividendes, un quai d'embarquement, le buffet d'une gare, une chambre d'un hôtel garni et le bureau du chef de gare... Tapiou occupe successivement les fonctions de caissier, graisseur de wagons, employé des chemins de fer, cuisinier... Il accompagne les pérégrinations de Ginginet, sa femme Clémence, sa bonne Colombe et sa nièce anglaise Jenny qui vont en Alsace afin de célébrer le mariage de Jenny et du caissier Lucien Faillard.

Edmond Godivais de Rosafol se prétend veuf de sa première épouse auprès de sa deuxième, Aglaure, alors qu'il a divorcé, en Suisse, quatorze ans auparavant d'Antonina. Il accueille chez lui son ami Laridel, un avocat suisse et d'une franchise... suisse. Il découvre que la femme de chambre engagée par sa femme n'est autre qu'Antonina...

Roquefavour, un jeune artiste plein de dettes, se rend chez Fontenage, son créancier. Il lui propose ses meubles en gage. Defontenage accepte le marché et Roquefavour s’installe confortablement, en s'attirant les bonnes grâce de la domesticité et les faveurs de la maîtresse de maison.

Un groupe d'amis de La Ferté-sous-Jouarre a accumulé une cagnotte à force de jouer. Ils décident de dépenser cette cagnotte lors un voyage à Paris.  Mais ces provinciaux ne connaissent pas les usages de la grande ville et le voyage se transforme en une série de catastrophes, provoquées par leur naïveté : ils sont victimes d'une arnarque au restaurant, accusés de vol et arrêtés par la police, dépouillés de leurs achats... Labiche propose dans cette comédie-vaudeville, une satire du bourgeois provincial en dénonçant les faux-semblants et la cupidité.

Madame Legrainard a la main leste. Lorsqu'un homme se met à lui caresser les pieds dans un omnibus, elle le gifle, mais perturbée par cet incident oublie son sac.  Alors qu'elle se rend aux objets perdus, son mari reçoit Régalas, un jeune peintre qui rapporte le sac égaré, mais demande raison du soufflet qu'elle lui a donné. Pour cela, il exige un baiser de Madame Legrainard ou un duel avec son mari. Mais la situation se complique quand il rencontre Céline, la fille des Legrainard, et en tombe amoureux…

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