Vaudevilles

Vaudevilles présents dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)

Un vaudeville ferroviaire qui se déroule successivement dans un administration des chemins de fer où des actionnaires attendent de percevoir leurs dividendes, un quai d'embarquement, le buffet d'une gare, une chambre d'un hôtel garni et le bureau du chef de gare... Tapiou occupe successivement les fonctions de caissier, graisseur de wagons, employé des chemins de fer, cuisinier... Il accompagne les pérégrinations de Ginginet, sa femme Clémence, sa bonne Colombe et sa nièce anglaise Jenny qui vont en Alsace afin de célébrer le mariage de Jenny et du caissier Lucien Faillard.

Saint Florimond, jeune homme amoureux d'une femme mariée, Madame Champignol, prend la place du mari, pour sauver l'honneur de sa maîtresse. À la caserne où l'amant a été malgré lui rejoindre son rival, la présence de ces deux Champignol, et l'angoisse d'une femme prête à tout pour éviter le déhonneur, entraîne une série de quiproquos...

Lardillon, un sculpteur va épouser la fille de Chalabert, mais celui-ci, sur la recommandation de son médecin et ami Rançonnet veut lui faire passer une visite médicale. Buchard, le modèle de Lardillon doit aussi passer une visite médicale car son numéro vient d'être tiré à la conscription, alors qu'il vient de demander en mariage Marguerite. Lardillon et Buchard échangent leurs rendez-vous médicaux, mais le subterfuge est découvert...

Gaudiband et Blancafort sont des voisins ennemis. Ils se sont déclarés la guerre pour des questions de noisetiers aux feuillages envahissants, de chats dont les miaulements sont insupportables, de statues antiques trop dénudées, de pigeons barbares… Un ami de Gaudiband, Gatinais essaie de régler ce conflit et pour se débarrasser du chat miauleur, il tire discrètement sur l’animal ...mais blesse un homme.  Edgar, filleul de Gaudiband, jeune avocat promis à la fille de Gatinais, décide de mener l'enquête pour confondre le coupable de cette tentative de meurtre.

Le Major Cravachon veut marier sa fille Olympe. Il souhaite, pour celle-ci, un mari à la hauteur et ne cesse de mettre à la porte le moindre prétendant. Pour savoir ce qui se passe lors des rencontres entre son père et les jeunes hommes qui se présentent, Olympe demande à Amélie, une amie, de se faire passer pour un prétendant. Se présente également devant le Major Cravachon le jeune Dervièves, au caractère tempétueux qu'il tente de dompter pour plaire à Olympe.

Pour faire fonctionner sa petite entreprise,  Mme Ménachet, ingénieuse  logeuse, a trouvé moyen de louer la même chambre à deux personnes qui ne se connaissent pas :  Frisette est ouvrière en dentelles et travaille la journée alors que Gaudrion est boulanger et travaille la nuit… Tout fonctionne pour le mieux, jusqu’au jour ou l’un et l’autre se retrouvent face à face découvrant ainsi la supercherie… Ils ont été victimes tous les deux d'aventures amoureuses qui se sont mal terminées et ne sont pas prêts à faire confiance à une personne de l'autre sexe.

Programme du Théâtre du Palais-Royal, 09-01-1894. Source : Bnf/ Gallica Fernand Bois d’Enghien, est l’amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert et n'a pas le courage de lui annoncer qu'il va signer, l’après-midi même, son contrat de mariage avec Viviane Duverger, jolie jeune fille bien dotée.  Le général mexicain Irrigua courtise Lucette et quand il apprend qu'elle a un amant il veut le tuer. Bois-d'Enghien lui fait croire que c'est Bouzin, un auteur de chansons médiocre.

Duplan vient demander la main de Berthe, la fille de ses amis Carbonel pour son fils Maurice. Les Carbonel au départ peu enthousiastes sont ravis quand ils apprennent que Maurice a un million de dot. Les Pérugin, leurs meilleurs amis, sont jaloux de cette bonne fortune et Madame Pérugin va tout faire pour que Maurice s'éprenne de sa fille, Lucie, qui, elle, est amoureuse de l'architecte Jules Priés. Maurice ne cesse d'hésiter, entre la blonde Berthe et la brune Lucie...

La baronne de Flasquemont part en soirée, elle laisse la garde de sa fille à ses deux serviteurs, Saint-Germain et Marie. Comme la petite dort, les deux jeunes gens pensent aller chez Mabille, un bal parisien populaire. Mais la petite se réveille et veut les accompagner. Après beaucoup d'agitation, ils partent tous les trois. Mais Madame revient et Saint-Germain doit cacher à sa maîtresse le départ de sa fille. Marie revient aussi sans la jeune Berthe qui a disparu. Les deux serviteurs cachent la situation à la baronne, tout en s'angoissant, mais  Berthe revient avec un carabinier...

Eusèbe Potasse, préparateur à la pharmacie Bigouret, est amoureux de Suzanne de la Bondrée, une cocotte qui cherche un beau parti. Le journal annonce la visite de Gladiator, un riche Américain escorté de son valet fidèle Pepitt ; Suzanne met tout en oeuvre pour que Gladiator tombe amoureux d'elle. Eusèbe renvoyé par son patron à la suite de la découverte d'un mot doux envoyé à Suzanne,veut se suicider mais le dentiste Gredane le sauve et l'emmène chez lui. Bathilde, la fille de Gredane, qui était fiancée à Bigouret, tombe amoureuse d'Eusèbe...

Edouard mène une cour assidue auprès de Gabrielle, l'épouse de son ami  Charançon, qui lui-même est très épris de Miranda. Lors d'un dîner intime entre Gabrielle et Edouard, un Commissaire entre par erreur dans le cabinet privé et Gabrielle le gifle. Or Charançon est avocat. Ignorant que c’est sa femme qui est l'accusée, il se fait fort de défendre Edouard et sa maîtresse devant le tribunal correctionnel.

Pendant une absence de son épouse, Hector reçoit la visite de sa voisine d’en face, Emma, venue solliciter son aide. Pour donner une leçon à son mari, elle demande à son interlocuteur de lui faire la cour devant la fenêtre ouverte. Hector hésite à s’exécuter. Mais soudain Emma aperçoit son époux en tête à tête avec une inconnue. Elle sort rapidement, « pour lui arracher les yeux ». Hector croit alors reconnaître dans cette femme sa propre épouse et, désireux de se venger, il attend le retour d’Emma, prêt, cette fois, à satisfaire à tous ses caprices. Cependant, sa visiteuse, revenue, lui explique que l’inconnue n’était autre que la nouvelle bonne ; renvoyée de chez Hector, elle avait revêtu la robe dont sa maîtresse lui avait fait présent..

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