Mademoiselle, Gabrielle Chanel
La Condition des Soies – 13 rue de la Croix – Avignon
du 3 au 21 juillet à 14h40. Relâche les 8, 15 juillet
« Mademoiselle, Gabrielle Chanel » une femme et une créatrice d’exception
La mode est généralement considérée comme futile. De fait, le plus souvent, elle se contente d’exprimer l’air du temps. C’est pourquoi, dans l’univers de la couture, Chanel restera à jamais comme une créatrice à part. Chanel ne se contente pas d’habiller son époque. Par ses créations, elle contribue à la révolutionner. Ses vêtements libèrent les femmes du carcan dans lequel la société des hommes prétendait les maintenir, en leur donnant ainsi la possibilité de bouger avec aisance et donc de travailler. Mais cette liberté que Chanel offre aux femmes par la haute couture, elle a dû auparavant la conquérir de haute lutte. Chez Coco, la femme et la créatrice se confondent. L’histoire de Chanel est étroitement liée à l’Histoire de la première partie du XXème siècle, qu’elle contribue à écrire, tout en côtoyant les grandes personnalités qui l’ont façonnée avec elle.
Pour évoquer le destin de cette grande dame, qui restera à jamais Mademoiselle Chanel, la Cie Croc-en-Jambe a choisi la comédie musicale. En interprétant tour à tour les différents personnages qui ont marqué sa vie, les trois comédiennes et les deux comédiens sur scène, sans oublier le pianiste, nous font revivre les moments clés qui ont scellé ce destin extraordinaire. Sans occulter en rien les aspects plus sombres de cette personnalité hors du commun. Les parties chantées alternent ainsi harmonieusement avec les scènes jouées, nous permettant de redécouvrir l’histoire de Gabrielle Chanel, qui est aussi celle de la France.
Un spectacle théâtral et musical à la fois divertissant et plein d’enseignements. À ne pas manquer.
Critique de Jean-Pierre Martinez
Lien vers le site du Festival OFF pour réserver
Auteurs : Sophie Jolis, Hélène Darche
Cie Croc-en-Jambe
Mise en Scène: Hélène Darche
Avec: A. De Giuli, S. Garmilla, S. Jolis, G. Ménard, G. Nocture, J. Salaün