L’Épreuve et Les Sincères de Marivaux, mise en scène de Philippe Uchan

Deux pièces en un acte de Marivaux
Tous les lundis à 20h30 du 10 octobre au 28 novembre 2016
au Théâtre des Béliers Parisiens, 14 bis rue Sainte Isaure, 75018 Paris

DV

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L’Epreuve et Les Sincères sont deux courtes pièces de Marivaux qui traitent du sentiment amoureux. Si l’Epreuve est souvent représentée, le spectacle permet de découvrir Les Sincères, une comédie moins connue qui met en scène une Marquise, coquette et médisante, et Ergaste, qui par désir de se singulariser ne veut parler que le langage de la vérité. Leurs valets feront tout pour faire échouer leur mariage.

La mise en scène de Philippe Uchan permet aux jeunes comédiens qui ont rejoint la Compagnie Raymond Acquaviva, après avoir suivi les cours Sudden, de faire la démonstration de leurs multiples talents : entre légèreté et gravité, toutes les nuances des textes de Marivaux sont servies.

Le décor, les costumes et la musique des années 30 forment l’écrin de ce marivaudage qui s’épanouit dans une très belle chorégraphie.

Un spectacle créé en janvier 2016 repris tous les lundis à 20h30 du 10 octobre au 28 novembre 2016 au Théâtre des Béliers parisiens.

Lien vers la pièce les Sincères sur Libre Théâtre

Lien vers la pièce L’Épreuve sur Libre Théâtre


Equipe artistique

Compagnie Raymond Acquaviva
Mise en scène: Philippe Uchan

Avec : Charline Ben Larbi, Marie Bourlet-Clément, César Duminil, Clément Lhuaire, Manoulia Jeanne, William Lotiaux, Ugo Pacitto, Joséphine Thoby
Décors Maximilien Bonora
Costumes Anne David
Son Quentin Morant

Lien vers le site de la Compagnie Raymond Acquaviva – Ateliers du Sudden
Lien vers le site du théâtre pour réserver


Note d’intention du metteur en scène

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ».
Cette pensée bien connue de Blaise Pascal obsède Marivaux et occupe la majeure partie de son œuvre.
Dans l’Épreuve et Les Sincères, l’auteur, véritable chirurgien du cœur, nous livre deux variations sur cet éternel combat : Raison contre sentiments. Il nous en fait rire beaucoup, nous en attriste parfois et nous fait réfléchir sans cesse en nous renvoyant à nous-mêmes car il est un formidable observateur et portraitiste de ses semblables.
« Marivaudage » dit-on souvent avec légèreté… à ne pas confondre avec badinage !
« On ne badine pas avec l’amour » dira bientôt Alfred de Musset autre expert ès cœurs humains. Il y a beaucoup plus que du badinage dans les dialogues à fleuret moucheté de Marivaux. La cruauté, la perversité, l’orgueil, la bêtise des hommes quand il s’agit d’amour en sont le plus souvent la matière première.
Philippe Uchan
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