Sketchs ou saynètes
Sketchs ou saynètes présents dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)
Un dramaturge en plein labeur de Tristan Bernard Saynète. Retraitement par Libre Théâtre à partir du recueil Théâtre sans directeur (Editions …
Cochon de cocher, qui me dit : « Ne bougez pas, je reviens. Le temps d'aller satisfaire un besoin... » et qui ne donne plus signe de vie !... Ce que je le plaquerais de bon cœur, lui et son fiacre, s'il était facile, possible même, de trouver, gare de Lyon, à trois heures du matin, un cocher acceptant de vous conduire à Levallois pour la somme de quarante-cinq sous !
Vrai, on a beau être édifié sur l'ignorance du public, il y a toujours des surprises et il est des gens tellement bêtes que ce serait à leur fiche des gifles. Ainsi vous voyez bien cette dame, n'est-ce pas ? Elle arrive il y a cinq minutes et me déclare avec la même tranquillité que je mets à vous le redire : - Monsieur, je désirerais avoir trois gueules de bois.
Grandeur d’âme de Georges Courteline Extrait des Ombres parisiennes. Distribution : 3 hommes (et figurants) Texte à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre Une …
Moi, je vais vous dire : je suis le monsieur de la tranquillité chez soi ; l'homme de la paix à tout prix, comment on disait pendant le siège. Ma femme est pleine de qualités, ce qui n'empêche pas d'avoir son petit caractère. De là, les premiers temps de notre ménage, les discussions que je dus clore plus d'une fois à coups de pied dans le… trou laï, trou laï trou la la.
Alors que sa femme est partie en voyage, un homme attend la visite d'une jeune femme. Sa sonnette n'arrête pas de retentir, mais à chaque fois, ce n'est pas la visite qu'il attend..
L'huissier-audiencier, appelant. Le ministère public contre Vaufroy ! (Vaufroy sort du fond du prétoire et prend place au banc des prévenus.) Le président. Vaufroy, levez-vous. Vous êtes prévenu d'outrages à un agent de la force publique. Vous l'auriez traité de « gâteux ». Vous reconnaissez le fait ?
Comme horizon : une ceinture d'immobiles futaies qu'a dorées l'automne de tons de rouille. Comme plafond : un lourd ciel pommelé où rampent des chaos de montagnes aux crêtes argentées de blanc pur. A une centaine de pas l'un de l'autre, affectant de ne se pas voir, deux messieurs aux visages graves arpentent fiévreusement le terrain. Ils sont vêtus de noir des pieds à la tête, et, des collets dressés de leurs redingotes, ils dissimulent leurs faux-cols dont la blancheur risquerait de s'offrir, comme une cible, au visé de l'adversaire. A égale distance de chacun d'eux : le groupe des témoins. Le directeur du combat — un grand monsieur à longue barbe, de qui les mouvements de tête balancent la colonne lumineuse d'un irréprochable chapeau de soie — bourre méthodiquement un pistolet en tenant à ses assesseurs des discours fort intéressants, sans doute, mais qui s'évaporent dans le vent et dont les deux adversaires tâcheraient en vain de pénétrer le sens.
C'est ici. Docteur ; entrez donc. Docteur, c'est pour mon petit garçon. Figurez-vous, ce pauvre mignon, (je ne sais pas comment ça se fait), depuis ce matin tout le temps il tombe
Un homme fait la lecture à sa femme et saute de temps en temps une page...
Un vieux couple le 31 décembre au soir. L'homme explose : il déteste souhaiter la bonne année à sa femme. Insultes et goujateries se succèdent.
Le Prétendant de Tristan Bernard Saynète extraite du recueil Théâtre sans directeur (Editions Albin Michel, 1930). Source BnF/Gallica Distribution : 3 hommes, …