Pièces pour 4 comédiens ou comédiennes

Œuvres théâtrales pour 4 comédiens ou comédiennes présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)

 

Un caprice d’Alfred de Musset Comédie en un acte et en prose, publiée en 1837 et représentée pour la première fois en …

Un homme dans la maison de Tristan Bernard Saynète, jouée au Théâtre Saint-Michel en janvier 1927 (jouée avec la pièce Le …

Ecoute, Toto. Tu sais que ce soir nous donnons un grand dîner. Nous aurons pas mal de personnes et notamment le général Suif, qui a eu le nez enlevé d'un coup de sabre, au Tonkin. Or, comme tu ne manquerais pas de t'écrier : « oh!c'nez ! » en apercevant le général, Toto, je te préviens d'une chose si tu dis un mot, un seul mot relativement au nez du général Suif, c'est à moi que tu auras affaire.

Pour faire fonctionner sa petite entreprise,  Mme Ménachet, ingénieuse  logeuse, a trouvé moyen de louer la même chambre à deux personnes qui ne se connaissent pas :  Frisette est ouvrière en dentelles et travaille la journée alors que Gaudrion est boulanger et travaille la nuit… Tout fonctionne pour le mieux, jusqu’au jour ou l’un et l’autre se retrouvent face à face découvrant ainsi la supercherie… Ils ont été victimes tous les deux d'aventures amoureuses qui se sont mal terminées et ne sont pas prêts à faire confiance à une personne de l'autre sexe.

Lucien, rentré tard du bal des Quat'z'Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. Au moment où les deux époux se couchent, un valet sonne à la porte,  porteur d'une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte.

Comme horizon : une ceinture d'immobiles futaies qu'a dorées l'automne de tons de rouille. Comme plafond : un lourd ciel pommelé où rampent des chaos de montagnes aux crêtes argentées de blanc pur. A une centaine de pas l'un de l'autre, affectant de ne se pas voir, deux messieurs aux visages graves arpentent fiévreusement le terrain. Ils sont vêtus de noir des pieds à la tête, et, des collets dressés de leurs redingotes, ils dissimulent leurs faux-cols dont la blancheur risquerait de s'offrir, comme une cible, au visé de l'adversaire. A égale distance de chacun d'eux : le groupe des témoins. Le directeur du combat — un grand monsieur à longue barbe, de qui les mouvements de tête balancent la colonne lumineuse d'un irréprochable chapeau de soie — bourre méthodiquement un pistolet en tenant à ses assesseurs des discours fort intéressants, sans doute, mais qui s'évaporent dans le vent et dont les deux adversaires tâcheraient en vain de pénétrer le sens.

Cochon de cocher, qui me dit : « Ne bougez pas, je reviens. Le temps d'aller satisfaire un besoin... » et qui ne donne plus signe de vie !... Ce que je le plaquerais de bon cœur, lui et son fiacre, s'il était facile, possible même, de trouver, gare de Lyon, à trois heures du matin, un cocher acceptant de vous conduire à Levallois pour la somme de quarante-cinq sous !

Lucie de George Sand Comédie en un acte, représentée pour la première fois au Gymnase-Dramatique le 16 février 1856. Distribution : …

Pierrot posthume de Théophile Gautier en collaboration avec Paul Siraudin Arlequinade en un acte et en vers, représentée pour la première …

Lucien doit rompre avec Dora, sa maîtresse, pour épouser la riche fille de sa marraine. Il fait venir de Belgique, un valet, Bretel qui va multiplier les impairs...

Les Honnêtes Femmes de Henry Becque Comédie en un acte, représentée pour la première fois à Paris, sur le théâtre du …

La pendule marque neuf heures. À droite de la cheminée, où un feu de charbon de terre siffle comme un nez pris, – selon l'expression de Jules Renard, – Monsieur, les semelles montrées à la flamme, se cure les dents avec une épingle à chapeau en lisant dans Le Soir la Séance du Parlement. En face de lui, sa femme brode à la clarté de la lampe. Par terre, entre eux, le jeune Toto joue à faire voir son derrière. Silence prolongé. C'est l'intimité douce et calme des ménages étroitement unis. Soudain coup de sonnette.

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