La Grammaire d’Eugène Labiche et Alphonse Jolly
Comédie-vaudeville en un acte, représentée pour la première fois à Paris sur le Théâtre du Palais-Royal le 26 juillet 1867.
Distribution : 4 hommes, 1 femme
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L’argument
Caboussat est en pleine campagne électorale pour être réélu président du comice agricole. On le prend pour un homme très savant car il passe son temps le nez dans les livres : en réalité il est nul en grammaire et en orthographe. C’est sa fille, Blanche, qui corrige tous ses discours. Or, Poitrinas, passionné d’archéologie, propose à Caboussat un poste de correspondant de l’Académie et veut faire des fouilles , persuadé de trouver un camp romain. Les premières recherches archéologiques sont fructueuses : Poitrinas trouve dans le jardin les débris de vaisselle que Jean, le serviteur dissimule consciencieusement à chaque fois qu’il casse quelque chose. Il vient aussi pour demander au nom de son fils la main de Blanche : il informe toutefois Caboussat de l’immense défaut de son fils en lui montrant une lettre que celui-ci a écrite : elle est bourrée de fautes mais Caboussat ne les voit pas et ne comprend pas le fameux défaut….Il refuse toutefois le mariage car cela l’éloignerait de sa fille.
Illustrations par Lhéritier
Lhéritier est un comédien du Théâtre du Palais-Royal qui avait également un vrai talent de dessinateur. La BnF conserve 500 dessins (encres et aquarelles) Cet ensemble, intitulé, « Revue-charge des principaux comiques du Théâtre du Palais-Royal, 1831-1875 » comprend des portraits de comédiens et des scènes de spectacles.