Les militaires dans l’œuvre de Courteline

Courteline propose à travers ses saynètes, des tranches de vie réalistes, souvent cruelles mais toujours comiques. Il s’inspire le plus souvent d’expériences personnelles.

Après des études au collège de Meaux, Courteline fait son service militaire à Bar-le-Duc en 1879 au 13e régiment de chasseurs à cheval. Ce séjour à l’armée lui inspire quelques nouvelles, saynètes et pièces.

Affiche du film de 1932
Affiche du film de 1932

Dans les Gaités de l’escadron, le débonnaire capitaine (Hurluret) fait son possible pour protéger les hommes de son régiment de cavalerie contre la vindicte des petits chefs. Un général en tournée d’inspection découvre tous ces petits arrangements pris avec le règlement. Cette pièce donne lieu à une galerie de personnages pittoresques : brigadier inventant des motifs de punition (Bourre), chef faisant faire son travail (Favret),  brute galonnée, stupide et agressive (Flick), tire-au-flanc voleur (Fricot), un première classe qui se plaint de la nourriture (Joberlin), un bagarreur (Ledoux), une cantinière acariâtre (Madame Bijou), un jeune officier inexpérimenté (Mousseret), un réserviste joyeux drille (Potiron), un pauvre militaire qui écope des punitions les plus injustes (Vanderague)…


lidoireDans Lidoire, c’est un soldat de carrière qui est confronté à l’imbécilité et au despotisme absurde de la chose militaire. Il doit en plus prendre en charge un frère d’armes totalement ivre.

L’imbécilité du militaire (ou son ébriété) est au cœur de la saynète le 26  : un militaire n’arrête pas de répéter à son camarade qu’il sait où habite Marabout. C’est au 26… mais il ne sait pas de quelle rue, ni même dans quelle ville…


Pour explorer l’œuvre théâtrale de Georges Courteline dans Libre Théâtre :

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