Comédie en un acte et en prose de Marivaux représentée pour la première fois par les Comédiens Français, le 11 janvier 1736. Distribution : 3 femmes, 3 hommes Lien vers le texte intégral sur Libre Théâtre
Illustration de Bertall dans Théâtre complet de Marivaux. Paris: Laplace, Sanchez et cie, 1878.
L’argument
Un testament lègue au Marquis 600 000 francs s’il épouse Hortense ou de lui en donner 200 000 s’il refuse ce mariage. Mais le Marquis, épris de la Comtesse, espère qu’Hortense le refusera afin de conserver l’intégralité du legs. De son côté Hortense, amoureuse d’un chevalier, se doute des sentiments du Marquis pour la Comtesse et essaie de presser sa déclaration, par l’entremise de Lisette, la suivante de la Comtesse et de Lépine, le valet de chambre du Marquis. Mais les caractères de chacun vont compliquer la situation.
La Partie de bridge de Tristan Bernard
Saynète représentée au Théâtre de la Michodière le 24 avril 1937. Retraitement par Libre Théâtre à partir du recueil Théâtre sans directeur (Editions Albin Michel, 1930). Source BnF/Gallica
Distribution : 5 hommes, 1 femme
Texte à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
« Je vous conseille non moins vivement les délices de La partie de bridge, où l’on voit le pauvre M. Dergos qui a invité ses amis à « faire un bridge » souffrir si vivement de coliques néphrétiques qu’il trouble tout, est obligé de se mettre au lit et de demander un médecin. La cruauté des joueurs est cynique. Ils ne pensent qu’à leur partie compromise et ne sont pas loin de considérer M. Dergos comme un coupable et un malotru. Ils espèrent d’abord que ce malaise « ne sera rien » et que le jeu le distraira. On l’oblige à faire sa partie, on lui enjoint de ne pas gémir car ses plaintes troubleraient le jeu. L’épouse inquiète demande : « Comment te sens-tu, Alfred ? » un joueur répond avec autorité «II va mieux, moi je dis deux sans atout. » Mais le pauvre Dergos souffre de plus en plus. Il quitte la partie. Les joueurs implacables ont d’abord l’idée de quitter cette maison inhospitalière et d’aller jouer ailleurs. Mais ils n’osent abandonner l’épouse éplorée. Ils attendent le docteur. Mais quand celui-ci arrive ils n’y tiennent plus et, avec le docteur, on va pouvoir enfin continuer le bridge. Il s’agit bien du malade ! « Vous jouez le bridge plafond ? Oh je joue tout ce que vous voudrez. » C’est admirable. Le docteur fait vite au patient une petite piqûre de morphine afin qu’il se tienne tranquille et ne trouble plus la partie. Et voilà. Ces quelques pages sont d’une réussite irrésistible. L’égoïsme inconscient et féroce des gens atteints d’une manie exaspérée et dominante est ici peint en quelques touches vives et sournoises de main de maître. C’est un sketch de Tristan Bernard, mais ce pourrait être un des Caractères de La Bruyère »
(critique de Gérard d’Houville parue dans le Figaro du 3/11/1930. Source : BnF/Gallica)
Article de Gil Blas, paru le 19 août 1911. Source : BnF/Gallica
Le seul bandit du village de Tristan Bernard
Vaudeville en un acte, représenté pour la première fois sur la scène du Théâtre des Capucines, le 10 novembre 1898, édité chez Flammarion en 1899.
Distribution : 4 hommes, 2 femmes
Texte intégral à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
Argument
Un voleur introduit par une domestique doit dérober des documents dans le coffre-fort du Baron, candidat, à la députation parti à Paris. Mais la Baronne attend une visite.
Citation
« Y a rien d’aussi ennuyant que de s’introduire pour voler chez des gens qu’on ne connaît pas… On ne devrait jamais voler que chez des gens qu’on connaît… Il faut voler là où qu’on a coutume de fréquenter, et là où votre présence n’a rien d’extraordinaire. »
Guyon fils. Folies-Dramatiques. Coquin de printemps : [photographie, tirage de démonstration] / [Atelier Nadar]. Guyon fils joue Arsène à la création de la pièce. Source : BnF/GallicaLien vers le théâtre de Tristan Bernard sur Libre Théâtre
Lien vers la biographie de Tristan Bernard sur Libre Théâtre
Les Romanesques d’Edmond Rostand
Comédie en trois actes et en vers représentée pour la première fois sur la scène de la Comédie-Française le 21 mai 1894.
Distribution : 5 hommes et 1 femme.
Texte intégral de la pièce à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
L’argument
Un mur sépare les jardins de deux hommes qui se détestent, Bergamin et Pasquinot. Mais Percinet et Sylvette, leurs enfants s’aiment, tels Romeo et Juliette, et se retrouvent chaque jour près du mur en cachette. En réalité, la haine entre les deux pères est un subterfuge pour que les jeunes gens, à l’esprit trop « romanesque », tombent amoureux et se marient permettant la réunion des deux propriétés. Les deux pères imaginent un faux enlèvement pour rendre possible la réconciliation entre eux. Tout se passe comme prévu, mais quand ils avouent aux deux jeunes gens leur machination, le mariage est alors compromis…
La création
Les Romanesques sont joués le 21 mai 1894 à la Comédie-Française avec deux autres pièces Le Bandeau de Marsolleau et Le Voile de Rodenbach.
La critique est très favorable. Extraits :
« Les Romanesques sont la première œuvre dramatique d’un poète évidemment bien doué. C’est une comédie d’imitation et cependant originale, grâce à une adresse remarquable, qui perce à travers les souvenirs classiques et romantiques à la fois de Regnard et de Musset. Et tandis que la langue est très montée de ton, pittoresque et picaresque, le thème est simple et bon enfant. La chose se passe dans le pays du bleu, en un temps indéterminé, car on y parle de Watteau, dont les amoureux portent le costume préféré on y trouve aussi un spadassin à allures du seizième siècle. » Le Figaro, 22/05/1894 (sur Gallica)
« Je ne vous dis pas que l’idée de cette comédie soit neuve de tout point ; mais l’exécution en a paru supérieure. C’est très brillant, tout pétillant d’esprit et, par endroit, tout éclatant d’une gaieté large et aisée. On vous prie de ne point confondre cela avec la petite chose jolie, mais grêle, qu’est le traditionnel bijou odéonien. Il y a, déjà, dans Les Romanesques, de la maîtrise. L’alliance y est naturelle et heureuse du comique et du lyrisme.
Autant que j’en puis juger à la simple audition, la versification est remarquable de souplesse et d’adresse, avec tout plein de consonances imprévues et amusantes et de jeux de rythme drôlement expressifs, mais sans vaines mièvreries livresques. Cela fait songer, on l’a dit, à Regnard, à Musset (A quoi rêvent les jeunes filles) et à Théodore de Banville ; mais cela fait surtout songer, au bout du compte, que l’auteur est un habile homme qui s’inspire avec indépendance des maîtres du rire et de la rime et qui sait nous donner à la fois, — chose devenue rare chez nous, où la beauté semble la sœur de plus en plus inséparable de la tristesse, — une impression de franche gaieté et de grâce plastique. » Jules Lemaître dans Impressions de théâtre. 8e série (Source BnF/Gallica)
Les romanesques : une maquette de costume par Marcel Mültze. Source : BnF/Gallica
Photo de presse de la création à la Comédie-Française, le 21-05-1894. Source : BnF/Gallica
L’humour en vers
Alors, restons-en là !
Et, jusques à demain refermant notre livre,
Laissons, puisqu’il vous plaît, le doux Roméo vivre. Il ferme le livre et regarde tout autour de lui. Quel adorable endroit, fait exprès, semble-t-il,
Pour s’y venir bercer aux beaux vers du grand Will !
Percinet est surpris près du mur par son père
Bergamin.
Ta ! ta ! ta ! Voudrais-tu, blanc-bec, me faire accroire
Que tu viens ici pour les beaux yeux du mur ? Percinet.
Voire,
Pour les beaux yeux du mur !… Tourné vers le mur.
qui sont de bien beaux yeux
Frais sourires d’azur, doux étonnements bleus,
Fleurs profondes, clairs yeux, vous êtes nos délices,
Et si jamais des pleurs emperlent vos calices,
D’un seul baiser nous les volatiliserons !… Bergamin.
Mais le mur n’a pas d’yeux ! Percinet.
Il a les liserons.
Au deuxième acte, Bergamin et Pasquinot se souviennent du bon temps où ils se cachaient de leurs enfants pour parler ensemble.
Bergamin. Il fallait dépister Percinet ou Sylvette
Chaque fois qu’on venait tailler une bavette ! Pasquinot.
On risquait, chaque fois qu’on grimpait sur le mur,
La casse d’une côte, ou le bris d’un fémur. Bergamin.
Nos conversations monoquotidiennes
Ne se pouvaient qu’au prix de ruses indiennes ! Pasquinot.
Il fallait se glisser sous les buissons épais…
C’était très amusant ! Bergamin.
Quelquefois, je rampais…
Et, le soir, aux genoux, ma culotte était verte ! Pasquinot.
L’un de l’autre il fallait, sans fin, jurer la perte.
Un mur sépare les jardins de deux hommes qui se détestent, Bergamin et Pasquinot. Mais Percinet et Sylvette, leurs enfants s’aiment, tels Romeo et Juliette, et se retrouvent chaque jour près du mur en cachette. En réalité, la haine entre les deux pères est un subterfuge pour que les jeunes gens, à l’esprit trop « romanesque », tombent amoureux et se marient permettant la réunion des deux propriétés. Les deux pères imaginent un faux enlèvement pour rendre possible la réconciliation entre eux. Tout se passe comme prévu, mais quand ils avouent aux deux jeunes gens leur machination, le mariage est alors compromis…
Une comédie charmante et pleine d’humour.
ISBN : 978-23-77050-92-5
Mai 2017
79 pages ; 18 x 12 cm ; broché. Prix TTC : 9,90 €
Disponible dans votre librairie et sur les sites :
Le Domino à quatre de Henry Becque
Comédie en un acte, publiée en 1897 dans la revue La Vie Parisienne, représentée en 1908, après la mort de Becque.
Distribution : 6 hommes
Texte intégral de la pièce à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre.
L’argument
Dans un café, trois joueurs attendent le quatrième partenaire de leur partie de domino, Blanchard, mais ils redoutent sa mort car il est mal en point. Blanchard apparaît, souffreteux. Au fil des scènes, ce sont les trois joueurs qui décèdent un à un. Blanchard reste seul…
L’univers de la pièce à travers les illustrations présentes sur Gallica
Groupe jouant aux dominos sur une terrasse : Auguste Mestral, Auguste Clésinger et un homme non identifié. Photographie de 1847. Source : BnF/Gallica
Quina Excelsior. Chaque jour un verre de Quina Excelsior et vous aurez la santé… Massardier et Granjon, distillateurs St Etienne… Affiche de 1898. Source : BnF/ Gallica
Lait de vaches bretonnes. Laiterie normale… Bornibus Aîné & Cie… : affiche de Jules Chéret. 1879. Source : BnF/Gallica
Une exécution, Le Domino à quatre, Les Honnêtes Femmes, La Navette.
Ces quatre courtes pièces proposent quelques scènes de vie dans la France de la fin du XIXème siècle. Henry Becque, le père de la « comédie rosse », situe l’action au guichet d’une gare de province (Une exécution), dans un café (Le Domino à quatre), chez une bourgeoise de province (Les Honnêtes Femmes) et dans le salon d’une femme entretenue à Paris (La Navette).
Ces quatre comédies ont en commun un humour pince-sans-rire, des dialogues ciselés et des chutes surprenantes. Très rarement représentées, elles offrent aux metteurs en scène créatifs une matière riche pour des distributions réduites (de 4 à 6 comédiens et comédiennes).
ISBN 9782377050857 Mars 2017 75 pages ; 18 x 12 cm ; broché.
Prix TTC : 9,90 €
Achat auprès de votre libraire ou en ligne sur les sites suivants :
Une exécution de Henry Becque
Comédie en un acte, jamais représentée.
Distribution : 6 hommes
Texte intégral à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
L’argument
Le maire d’une petite ville achète un billet pour Paris à la gare. Le billet n’est pas pour lui mais pour Justin qui est banni de la ville. Le maire évoque avec l’employé de la gare, le cafetier, le tailleur et le garde-champêtre les méfaits commis par le fameux Justin : séduction de femmes mariées, braconnage et emprunts non remboursés… Le maire redoute l’émeute sur le passage de Justin mais il ne se passe rien. On lui lance même un bouquet : « Ce bouquet-là ne peut venir que d’une femme ou d’un anarchiste » affirme le maire.
Henry Becque par Rodin. Gravure à la pointe sèche. 1885. Source : Musée Rodin
Une exécution, Le Domino à quatre, Les Honnêtes Femmes, La Navette.
Ces quatre courtes pièces proposent quelques scènes de vie dans la France de la fin du XIXème siècle. Henry Becque, le père de la « comédie rosse », situe l’action au guichet d’une gare de province (Une exécution), dans un café (Le Domino à quatre), chez une bourgeoise de province (Les Honnêtes Femmes) et dans le salon d’une femme entretenue à Paris (La Navette).
Ces quatre comédies ont en commun un humour pince-sans-rire, des dialogues ciselés et des chutes surprenantes. Très rarement représentées, elles offrent aux metteurs en scène créatifs une matière riche pour des distributions réduites (de 4 à 6 comédiens et comédiennes).
ISBN 9782377050857 Mars 2017 75 pages ; 18 x 12 cm ; broché.
Prix TTC : 9,90 €
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Bettine d’Alfred de Musset
Comédie en un acte et en prose, publiée en 1851 et représentée pour la première fois sur le théâtre du Gymnase dramatique, le 30 octobre 1851.
Distribution : 5 hommes, 1 femme
Texte à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
L’argument
Bettine est une jeune et jolie cantatrice italienne qui a quitté le monde de l’opéra par amour pour le baron de Steinberg. Il doit l’épouser mais alors que le notaire est déjà présent, le baron informe son fidèle domestique Calabre qu’il doit se rendre chez la voisine, une princesse : il a perdu au jeu et doit une forte somme d’argent. Arrive le marquis Stéfani, un admirateur de Bettine…
Quelques illustrations
Théâtre d’Alfred de Musset. Tome IV. dessins de Charles Delort gravés par Boilvin, 1891/ Source : BnF/Gallica
Oeuvres complètes d’Alfred de Musset, illustrées par Charles Martin, 1927. Source : BnF/Gallica
Oeuvres complètes d’Alfred de Musset, illustrées par Charles Martin, 1927. Source : BnF/Gallica
Comédie en trois actes et en prose créée pour la première fois le 9 mai 1735 par les Comédiens italiens à l’Hôtel de Bourgogne.
Distribution : 3 hommes, 3 femmes Texte intégral de la pièce à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
L’argument
Dorante et Angélique se sont rencontrés grâce à Lisette dans un jardin. Ils s’aiment mais Dorante n’a pas de biens. Madame Argante, la mère d’Angélique, a promis sa fille à un autre prétendant, Ergaste. Un paysan peu scrupuleux, Lubin, va profiter de cette situation en les espionnant. Madame Argante s’inquiète de cet amour naissant et propose à sa fille d’être sa confidente…
Jules Truffier, Emile Dehelly et Berthe Bovy dans « La mère confidente » de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux / dessin de Yves Marevéry. 1907. Source : BnF/Gallica
Emile Dehelly dans « La mère confidente » de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux / dessin de Yves Marevéry. 1907. Source : BnF/Gallica
Pour aller plus loin
Rivara Annie. « La Mère confidente de Marivaux, ou la surprise de la tendresse, une expérimentation morale et dramaturgique » Revue d’histoire littéraire de la France 1993/1 (no 93)
« Marivaux emprunte au roman un rôle antithétique, la mère confidente, qui correspond à une de ses préoccupations majeures : les rapports entre parents et enfants. Le titre de la comédie montre la tension entre deux fonctions opposées et assemble en position centrale deux emplois secondaires réunis en un personnage à la fois aimant et manoeuvrier. Cette tension permet à Marivaux d’ouvrir, après les ouvrages de Fénelon et de Mme de Lambert, une réflexion problématique sur l’écartèlement constitutif de l’amour maternel entre confiance et autorité. Par un jeu de « variations » sur l’antithèse et par les relations implicites entre les termes « confidence » et « confiance », le langage dramatique de Marivaux explore les apories et mène tous les engagements à leurs conséquences. » Lien vers l’article sur Gallica
Fournout Olivier. « Le négociateur : une « mère confidente » ? » , Communication et langages, n°136, 2ème trimestre 2003. Dossier : Batailles du marché et pouvoirs du signe. pp. 72-91.
« L’auteur poursuit ici un objectif double : décrire le modèle de négociation à l’œuvre dans la pièce de Marivaux, La mère confidente et montrer que les traits caractéristiques de la négociation selon Marivaux sont transposables à d’autres lieux que la scène théâtrale. Et s’il nous conduit à penser que, symboliquement, tout négociateur adopte le rôle de « mère confidente », il nous montre également que l’analyse de la scène littéraire peut être riche d’enseignements pour la compréhension des faits de communication. » www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_2003_num_136_1_3207
Félicie de Marivaux
Comédie en un acte et en prose de Marivaux, imprimée dans le Mercure de France de mars 1757. Lecture et réception à la Comédie-Française le 5 mars 1757. La pièce n’a pas été représentée du vivant de Marivaux. Retraitement à partir des Œuvres complètes, auxEditions Vve Duchesne de 1781.
Distribution : 2 hommes, 4 femmes
Texte intégral à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
L’argument
Félicie est une jeune fille dotée de toutes les qualités. Hortense, la fée qui veille sur elle, lui demande de choisir un don. Félicie demande le don de plaire. La fée le lui accorde mais avant de partir lui donne pour compagne la Modestie. Félicie est alors attirée par le bruit d’une fête. La Modestie la retient et lui montre la Vertu, qui apparaît sous les traits de Diane, et vient la rejoindre. La Modestie et la Vertu tentent en vain de mettre en garde Félicie. Un jeune homme, Lucidor, approche et la courtise. La Modestie tente de raisonner Félicie mais Félicie lui demande de s’éloigner. Une fois seuls, Lucidor devient de plus en plus pressant et parle de mariage. La pauvre Félicie ne sait plus que penser et se sentant prête à céder aux avances de Lucidor, rappelle dans un dernier effort, la Modestie et la Vertu, qui, avec l’aide de la Fée, viennent au secours de Félicie.
Mise en scène de Paolo Domingo au Petit Théâtre du Gymnase, octobre 2016
Pour aller plus loin :
Emission La Compagnie des auteurs sur France Culture, Marivaux cet inconnu, 2 mai 2016.
Les Sincères de Marivaux
Comédie en un acte et en prose, représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens le 13 janvier 1739 à l’Hôtel de Bourgogne
Distribution : 3 hommes, 3 femmes
Texte intégral à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
L’argument
La Marquise et Ergaste se découvrent une commune sincérité. Ils s’éprennent l’un de l’autre et font le projet du mariage en dépit des promesses antérieures qui les attachaient l’une à Dorante, l’autre à Araminte. Raffinement de coquetterie et plaisir de médisance chez l’une, fausse modestie et esprit de singularité chez l’autre, leur sincérité exaspère leurs valets qui s’allient pour faire échouer ce mariage, d’autant qu’il dérange leurs propres desseins amoureux. Piquant son amour-propre, les rusés serviteurs fâchent la coquette Marquise contre Ergaste en lui rapportant ses propos inconsidérés et désobligeants sur sa beauté. Leur amour se brise avec leur orgueil. Ils s’en retournent à leurs anciens soupirants.
Portrait de P. Carlet de Chamblain de Marivaux par Pougin de Saint Aubin 1781. Source : Bnf/Gallica
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