Pièces en 3 actes

Pièces en 3 actes présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)

 

Dans un régiment de cavalerie principalement constitué de tire-au-flanc, le capitaine débonnaire Hurluret fait son possible pour protéger ses hommes contre la vindicte des petits chefs. Un général en tournée d’inspection découvre tous ces petits arrangements pris avec le règlement. Cette pièce donne lieu à une galerie de personnages pittoresques : brigadier inventant des motifs de punition (Bourre), chef faisant faire son travail (Favret),  brute galonnée, stupide et agressive (Flick), tire-au-flanc voleur (Fricot), un première classe qui se plaint de la nourriture (Joberlin), un bagarreur (Ledoux), une cantinière acariâtre (Madame Bijou), un jeune officier inexpérimenté (Mousseret), un réserviste joyeux drille (Potiron), un pauvre militaire qui écope des punitions les plus injustes (Vanderague)...

Un Perdreau de l’année de Tristan Bernard Comédie en trois actes et en prose, représentée pour la première fois sur la …

La Parisienne de Henry Becque Comédie en trois actes et en prose, représentée pour la première fois à Paris sur le …

Silvia et Arlequin se portent un amour pur et réciproque, mais le Prince a jeté son dévolu sur la jeune villageoise. Il la fait enlever, la garde en son palais, et livre les amants à Flaminia pour qu’elle mette en oeuvre la machination de la double inconstance. Pas à pas, les amoureux sont pris au piège d’une mise en scène habilement menée sans jamais s’apercevoir qu’ils en sont les acteurs, ou les marionnettes. Silvia se laisse séduire par un officier qui se révélera être le Prince tandis qu’Arlequin tombe sous le charme des paroles de Flaminia. Un couple défait en donne deux. L’amour qu’on pensait éternel cède le pas au temps du plaisir éphémère. Le monde rural, rustique, pauvre et impuissant ne résiste pas à la corruption de la cour, de la coquetterie, de la richesse et des honneurs. L’inconstance du monde, son instabilité, contamine qui croit être fidèle à ses émotions et pense n’être que le spectateur de ce déséquilibre sans y participer.

Depuis qu'Angèle a découvert un carnet où son premier mari, Robineau, notait méticuleusement ses conquêtes (365 en 8 ans) et les subterfuges pour tromper sa femme, elle est une jalousie maladive vis-à-vis de son deuxième époux, Ribadier. Mais, Ribadier a un talent particulier et infaillible : lorsqu'il veut rejoindre une de ses maîtresses, il utilise ses dons d’hypnotiseur pour endormir sa femme.

Ondine, onzième pièce de Giraudoux, a été créée le 4 mai 1939 au théâtre de l’Athénée, dirigé par Louis Jouvet. Adaptation de Undine, récit poétique de l’auteur allemand Friedrich de la Motte-Fouqué, cette pièce a été écrite à la demande de Louis Jouvet qui offre le rôle titre à la jeune comédienne Madeleine Ozeray dont il est tombé amoureux. C'est une féerie, avec de multiples êtres fantastiques, mais surtout une très belle parabole sur le couple et l'amour.

La pièce se situe dans un manoir de la Bretagne catholique profonde où la pieuse comtesse de Plounidec convoque sa famille autour de l’abbé et du médecin réunis pour guérir la neurasthénie de son fils, le pâle Maurice. Le médecin diagnostique la maladie du "bourgeon" 

Faribol, un musicien volage,  avoue ses frasques  dans son sommeil et révèle l’adresse de son prochain rendez-vous. Sa femme, Alexandra, décide de "pincer" son mari et se rend à la fameuse adresse. Elle le menace : œil pour œil, dent pour dent, si il la trompe, elle en fera de même.

La môme Crevette s'est mariée à un Duc d'Ocarnie, qui ignore tout de son ancienne vie. Lorsque le roi d'Orcanie abdique en faveur de son fils, une délégation est envoyée à Paris pour chercher le prince, qui y fait ses études. Prise dans la fièvre d'une fête parisienne, la Duchesse renoue avec ses amis d'antan : confusions d'identité et impostures se multiplient. Feydeau joue avec des décors complexes, mais également avec la langue (l'argot des lycéens, l'anglais d'un jeune pensionnaire, la langue d'Ocranie...)

Le premier acte se déroule dans le bureau-magasin de vente du garage Grosbois. Le mécanicien Etienne a un rêve : celui de participer à une course automobile. Il est amoureux de Gabrielle, la nièce de la patronne (en réalité sa fille). Rudebeuf, le fameux constructeur automobile est également tombé amoureux de Gabrielle et propose un marché : Etienne pourra courir sur sa voiture si il lui laisse Gabrielle. Mais Etienne refuse tout net, d'autant plus que Gabrielle et lui  se sont mariés en cachette.... Arrive Le Brison, également un constructeur automobile qui propose à Etienne de courir, poussé par sa maîtresse Phèdre, qui a le béguin pour Etienne...

Pinglet, entrepreneur en bâtiment marié à une femme acariâtre, est épris de l'épouse de son ami et associé, l'architecte Paillardin. Celui-ci devant s'absenter pour une expertise, madame Paillardin, lassée de la froideur de son mari, accepte le rendez-vous secret que lui fixe Pinglet. Les deux terminent leur soirée dans un "hôtel borgne", l'hôtel du Libre-Échange. Ce qu'ils ignorent, c'est que Paillardin s'y trouve également. L'hôtel est aussi le lieu de rendez-vous de la bonne de Pinglet et du neveu de Paillardin. Enfin, Mathieu, un ami de province descendu à Paris avec ses quatre filles, y loge lui aussi...

Le Baron se réjouit du retour de sa nièce, une jeune fille de 18 ans qui sort du couvent, et de son fils de 21 ans, Perdican, qui vient de réussir son doctorat. Il veut les marier.  Perdican et Camille  se retrouvent après dix ans de séparation. Ils s'aiment depuis toujours, mais Camille, qui a subi l'influence des sœurs du couvent toutes victimes d'amours malheureuses, n'a pas confiance dans les hommes et veut  vouer sa vie à Dieu, bien qu'elle aime Perdican.

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