Pièces pour 2 comédiens ou comédiennes

Œuvres théâtrales pour 2 comédiens ou comédiennes présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)

 

Le Plaisir de rompre de Jules Renard Comédie en un acte, représentée pour la première fois le 16 mars 1897, au …

Bonjour, mon bon. Tu vas peut-être me trouver terriblement indiscret ; je viens te demander un service ?

Il est extraordinaire que cette fille ne revienne pas. Voilà au moins vingt-minutes qu'elle est partie aux cabinets en me disant de me mettre au lit. Je commence à être inquiet. Aurais-je agi à la légère en lâchant les vingt francs d'avance ?

Chichinette. Je voudrais faire dire une messe. Oui, mais je vais vous dire ; je voudrais quelque chose de bien, et de pas trop cher en même temps.

- Moi, comme j'ai été le premier en anglais. maman a dit comme ça « Comme cet enfant, qu'elle a dit, a été le premier en anglais, pendant les vacances de Pâques, on le mènera voir la comédie puisqu'il a été le premier en anglais. »

Dialogue caricatural et stéréotypé entre deux amants qui, en démystifiant l'amour, préfigure l'incommunicabilité du théâtre de l'absurde. Les codes du langage amoureux sont détournés faisant apparaître les deux amants comme des personnes stupides et égoïstes.

Oscar de Proutrépéto est un gigolo. Pour la fête d'Isabeau, il décide de lui  faire un cadeau : il lui achète des babouches.

Une femme trompée vient conter ses malheurs chez une amie. Tout le dialogue est une alternance de pleurs déchirants et de remarques totalement futiles.

Ciboulot, auteur de théâtre, n'a jamais invité son ami Marmouillard à une seule représentation. Marmouillard lui en fait le reproche et Ciboulot ment en lui indiquant qu'il lui a déjà envoyé des places...

Henriette de Tréville, jeune veuve, a organisé un bal et espère que Monsieur de Neyriss lui demandera sa main. Sa cousine Valentine, innocente jeune fille, arrive en avance pour lui révéler qu’elle est amoureuse. Elles parlent d’amour et de leurs futurs époux. Quand Valentine dévoile le nom de son prétendant, Henriette découvre qu’il s’agit du même homme. Mais le journal annonce le prochain mariage de Monsieur de Neyriss avec une riche héritière. Les deux femmes se réconcilient.

Moi, je vais vous dire : je suis le monsieur de la tranquillité chez soi ; l'homme de la paix à tout prix, comment on disait pendant le siège. Ma femme est pleine de qualités, ce qui n'empêche pas d'avoir son petit caractère. De là, les premiers temps de notre ménage, les discussions que je dus clore plus d'une fois à coups de pied dans le… trou laï, trou laï trou la la.

Illustration de Théophile-Alexandre Steinlen, extrait du "Gil Blas illustré", Steinlen 1894. Source : BnF/Gallica Madame de Brossarbourg  craint pour son honneur car quelqu’un lui a mis la main aux fesses.  Elle raconte à son mari que pour s’assurer de l’identité de l’auteur de ces attouchements, elle a couché avec tous ses invités : Monsieur de Proutrépéto, Monsieur de Poilu-Boudin, le général baron de la Rossardière, M. de Brossarbourg rit de la bêtise de sa femme : c'est lui qui en était l'auteur...

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