Pièces pour 2 comédiens ou comédiennes

Œuvres théâtrales pour 2 comédiens ou comédiennes présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)

 

Oh ! sapristi. Huit heures ! Et Totoche qui m'attend à neuf !Avec ça qu'elle est femme à me laisser à la porte pour un retard de dix minutes !... Hâtons-nous.

Monsieur Ledaim, inquiet de la disparition de sa femme, se présente chez une voyante, qui utilise ses pouvoirs paranormaux supposés pour lui apprendre que sa femme le trompe.

Dialogue caricatural et stéréotypé entre deux amants qui, en démystifiant l'amour, préfigure l'incommunicabilité du théâtre de l'absurde. Les codes du langage amoureux sont détournés faisant apparaître les deux amants comme des personnes stupides et égoïstes.

Minuit et demi ! Et Coco, qui devait être ici à onze heures ! Du reste je m'y attendais ; comme je lui ai dit très bien : « Tu me fais rire avec tes onze heures ; si tu es rentré à minuit, ce sera encore bien joli !... C'est même assez extraordinaire que tu ne puisses aller à ce banquet des Pieds-Gelés sans en revenir à des heures extravagantes. Ce que j'avais raison ! il est minuit trente-cinq... Sale bête. Tu vas me payer ça en rentrant.

Bonjour, mon bon. Tu vas peut-être me trouver terriblement indiscret ; je viens te demander un service ?

Le Comte se rend chez la Marquise, un après-midi d'hiver. C'est son jour de réception mais il est l'unique visiteur : dehors il fait froid et il pleut. Débute un badinage galant : le comte révèle son amour mais la Marquise se moque de ses façons de faire la cour.  Le comte multiplie les faux-départs. La sincérité triomphe enfin et la pièce s'achève sur les fiançailles des deux amoureux – la porte peut se fermer.

La Révolte d'Auguste de Villiers de l'Isle-Adam Drame publié en 1870 et créé le 6 mai 1870 au Théâtre du Vaudeville.

- Moi, comme j'ai été le premier en anglais. maman a dit comme ça « Comme cet enfant, qu'elle a dit, a été le premier en anglais, pendant les vacances de Pâques, on le mènera voir la comédie puisqu'il a été le premier en anglais. »

Tout ça, tout ça, c'est pas des griefs suffisants. Que votre femme ronfle la nuit et quelle s'obstine, bon gré mal gré à vous faire coucher dans la ruelle, c'est peut-être désagréable, mais ce n'est pas un cas de divorce.

Moi, je vais vous dire : je suis le monsieur de la tranquillité chez soi ; l'homme de la paix à tout prix, comment on disait pendant le siège. Ma femme est pleine de qualités, ce qui n'empêche pas d'avoir son petit caractère. De là, les premiers temps de notre ménage, les discussions que je dus clore plus d'une fois à coups de pied dans le… trou laï, trou laï trou la la.

Henriette de Tréville, jeune veuve, a organisé un bal et espère que Monsieur de Neyriss lui demandera sa main. Sa cousine Valentine, innocente jeune fille, arrive en avance pour lui révéler qu’elle est amoureuse. Elles parlent d’amour et de leurs futurs époux. Quand Valentine dévoile le nom de son prétendant, Henriette découvre qu’il s’agit du même homme. Mais le journal annonce le prochain mariage de Monsieur de Neyriss avec une riche héritière. Les deux femmes se réconcilient.

A trois heures du matin, le jeune Théodore rentre chez lui après une fête, complètement ivre. Dans les escaliers de son immeuble, il dérange tous les voisins. Puis, cherchant des allumettes dans son appartement, il réveille son père qui est furieux de sa conduite.

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