Les Deux Canards de Tristan Bernard et Alfred Athis

Comédie en trois actes, représentée pour la première fois le 3 décembre 1913, au Palais-Royal.
Distribution : 13 hommes, 5 femmes
Texte à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5472473s
Croquis d’Alfred Athis et Tristan Bernard, réalisé par Renefer, paru dans Le Monde artiste du 20 décembre 1913. Source : BnF/Gallica

L’argument

Les « Deux Canards », ce sont deux petits journaux ennemis, créés en vue d’une campagne électorale. Venu dans la petite ville de Valmoutiers pour y retrouver Madeleine, la jolie fille du baron de Saint-Amour, avec laquelle il a dansé le tango, Montillac s’est laissé détourner de ce flirt par Léontine, l’exubérante épouse de l’imprimeur Béjun. Il devient sous le nom de Gélidon, le rédacteur en chef du « canard » radical, la Torche, qu’édite Béjun. La Torche doit servir les ambitions de la femme de Béjun qui veut faire de son mari le prochain maire de Valmoutiers. Il doit affronter le baron de Saint-Amour, chef du parti réactionnaire.

Le baron de Saint-Amour achète le journal ennemi. Toute la rédaction suit le nouveau patron et se conforme à sa nouvelle politique, même Gélidon qui a retrouvé Madeleine et a senti se réveiller son amour pour elle. Mais Mme Béjun contre-attaque en fondant un autre organe, le Phare qui, lui, paraîtra le soir et auquel contribue également Gélidon. Montillac passe ses journées auprès de Madeleine, et écrit les articles de la Torche. Gélidon consacre ses nuits à Léontine et rédige les articles du Phare. La situation se tend entre les deux organes de presse et aboutit à un duel : Montillac et Gélidon doivent se rencontrer sur le terrain. Les témoins les prennent tour à tour l’un pour l’autre, et des amis se substituent à eux, à l’aide de lunettes d’automobile qui cachent leur visage. Au lieu de deux combattants, il y a bientôt trois adversaires en présence…

Illustrations de Marevéry

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53129913c
[« Les deux canards » de Tristan Bernard et Alfred Athis / dessin de Yves Marevéry]. 1913. Source : BnF/gallica
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53129939w
[Armande Cassive, Le Gallo et Marthe Debienne dans « Les deux canards » de Tristan Bernard et Alfred Athis / dessin de Yves Marevéry]. 1913. Source : BnF/Gallica


Quelques critiques à la création de la pièce

Comoedia, du 3 décembre 1913 sur Gallica
Les Hommes du jour, du 13 décembre 1913 sur Gallica


Edition par Libre Théâtre

Le texte est précédé de trois articles parus lors de la création de la pièce : Comœdia, 3 décembre 1913, par Gaston de Pawlowski, Les Hommes du Jour, 3 décembre 1913, par Gabriel Reuillard, Gil Blas, 4 décembre 1913, par Edmond Sée « Au Palais-Royal gros très gros succès, pour les Deux Canards »


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