Tragédie en cinq actes et en vers représentée pour la première fois sur le Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, par la troupe royale, en 1640.
Distribution : 10 hommes, 2 femmes
Texte intégral à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
L’argument
Polyeucte a épousé Pauline, fille du gouverneur d’Arménie, Félix. Pauline à Rome était éprise de Sévère, favori de l’empereur Décie, mais a obéi à son père, d’autant que Sévère a été, dit-on, tué sur le champ de bataille. Quinze jours après son mariage, Pauline fait un songe effrayant : elle voit Sévère triomphant et Polyeucte poignardé au milieu d’une assemblée de chrétiens. Félix a reçu l’ordre de faire exécuter en Arménie les décrets de persécution contre les chrétiens. Polyeucte est converti au christianisme par son ami Néarque. Sévère, qui n’est pas mort, arrive dans la province, chargé d’une mission impériale : il revoit Pauline, dont il ignorait le mariage. Polyeucte, déterminé à confesser publiquement sa foi, déchire les édits de persécution et brise les idoles. Ni les menaces de Félix, ni les pleurs et les prières de Pauline, ni l’intercession de Sévère, rien ne peut détourner Polyeucte de sa foi. Il est condamné à mort par le gouverneur. Double miracle de la grâce, Pauline d’abord, et ensuite Félix, embrassent le christianisme. Sévère décide de les épargner.
Polyeucte sur Gallica
Polyeucte : maquette de costume dessinée par Eugène Lacoste. 1879. Source : BnF/Gallica
Polyeucte : maquette de costume pour Pauline dessinée par Eugène Lacoste. 1879. Source : BnF/Gallica
Mounet-Sully dans Polyeucte Dessin de Yves Marevéry. 1906/ Source : Bnf/Gallica
Comédie-française, 1er octobre 1884. Mounet-Sully dans le rôle de Polyeucte. Source : Bnf/Gallica
Mounet-Sully dans Polyeucte à la Comédie-Française (1884). Extrait de Comoedia illustré du 12 juillet 1912. Source : BnF/Gallica
Dossier pédagogique
Mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman (2017)
Dossier pédagogique sur le site du Théâtre de la ville : pourquoi monter polyeucte ? Polyeucte, saint ou Héros ? Polyeucte et Jésus, le résumé scène par scène, les personnages dans Polyeucte, mémento sur l’alexandrin, la destruction des statues (AFP), Dramaturgie, Corneille
Théâtre du Marais. Scène du Cid, de Corneille. Estampe de Adrien Marie (1870). Source : BnF/ Gallica
Tragi-comédie en vers, représentée pour la première fois le 7 janvier 1637 au théâtre du Marais.
Première édition en 1637, deuxième version en 1648 puis version définition en 1661.
Distribution : 8 hommes, 4 femmes
Texte intégral à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre
L’argument
Le Cid. Acte V, scène IV. Prends un an, si tu veux, pour essuyer tes larmes Estampe de Trichon et Nanteuil, 1835. Source : BnF/ Gallica
Chimène et Rodrigue s’aiment, mais Don Diègue, le père de Rodrigue, et le Comte de Gomès, le père de Chimène, se querellent. Le Comte offense Don Diègue en le souffletant. Don Diègue, trop vieux pour se venger par lui-même, demande à Rodrigue de sauver son honneur. Rodrigue tue le père de Chimène en duel. Bien qu’elle soit toujours amoureuse, Chimène doit à son tour défendre son honneur en réclamant à Don Fernand, roi de Castille, la tête de Rodrigue.Mais l’attaque du royaume par les Maures donne à Rodrigue l’occasion de montrer sa valeur et d’obtenir le pardon du roi. Plus que jamais amoureuse de Rodrigue, Chimène reste sur sa position et obtient du roi un duel entre don Sanche, qui l’aime aussi, et Rodrigue. Elle promet d’épouser le vainqueur. Rodrigue victorieux reçoit du roi la main de Chimène : le mariage sera célébré l’année suivante.
La « Querelle du Cid »
« Les Sentimens de l’Académie françoise sur la question de la Tragicomédie du Cid » de Corneille. « De la main de Mr CHAPELAIN, avec des apostilles de M. le cardinal de Richelieu, » au témoignage de l’abbé d’Olivet. Source : BnF/ Gallica
Les premières représentations du Cid en 1637 remportent un vif succès. Richelieu protège Corneille, et le fait anoblir par le roi en 1637 mais deux dramaturges, Jean Mairet et Georges de Scudéry accusent Corneille de ne pas respecter les règles du théâtre classique : non respect de la règle des trois unités, genre hésitant entre la tragédie et la comédie, invraisemblances, trop grand nombre de péripéties, sujet espagnol et non pas antique alors qu’une guerre avec l’Espagne est en cours. En juin 1637, Scudéry fait appel à l’arbitrage d’Académie française, tout juste créée en 1635. En décembre 1637, l’Académie présente un texte mis au point par Jean Chapelain : Les Sentiments de l’Académie sur la tragi-comédie du Cid, dans lequel elle ne retient pas l’accusation de plagiat, mais donne raison à Scudéry sur la question des règles, même si elle reconnaît à la pièce « un agrément inexplicable » et contient un certain nombre d’observations de style. La querelle repart de plus belle, mais Richelieu clôt les débats en ordonnant aux adversaires de Corneille d’arrêter leur polémique. Corneille modifie la pièce en 1648 en enlevant les aspects de comédie et en accentuant le côté tragique. La version définitive est imprimée en 1661.
Voir sur le sujet l’article de Civardi Jean-Marc, « Quelques critiques adressées au Cid de Corneille en 1637-1638 et les réponses apportées. », L’information littéraire 1/2002 (Vol. 54) , p. 12-26 librement accessible sur cairn.info
Quelques mises en scène
Comédie-Française, 1940
Coupures de presse. de la représentation du 11 novembre 1940. Source : BnF/ Gallica
Mise en scène de Jacques Copeau, scénographie d’André Barsacq, costumes de Marie-Hélène Dasté.
Avec Jean-Louis Barrault (Don Rodrigue), Marie Bell (Chimène), Madeleine Renaud (l’Infante), Jean Hervé (Don Diègue), Andrée de Chauveron (Elvire), Jean Debucourt (Don Gormas), Germaine Rouer (Léonor), Louis Seigner (Don Fernand), Jean Deninx (Don Sanche), André Bacqué (Don Arias), Antoine Balpêtré (Dom Alonse).
Le premier rôle de Jean-Louis Barrault à la Comédie Française.
Lien vers le dossier rassemblant des coupures de presse sur Gallica
Théâtre national populaire/ Festival d’Avignon, 1951
Mise en scène de Jean Vilar, costumes de Léon Gischia.
Avec Gérard Philipe (Don Rodrigue), Françoise Spira (Chimène), Jeanne Moreau (l’Infante), Pierre Asso (Don Diègue), Lucienne Le Marchand (Elvire), Jean Leuvrais (Don Gormas), Monique Chaumette (Léonor), Jean Vilar (Don Fernand), Jean Negroni (Don Sanche), Charles Denner (Don Arias), Jean-Paul Moulinot (Dom Alonse).
Jean Vilar avait mis en scène le Cid en 1949, pour la troisième édition du Festival d’Avignon, dans la Cour d’honneur du Palais des Papes ; mais c’est deux ans plus tard, en 1951, que ce spectacle devient légendaire, lorsque le rôle de Rodrigue est repris par le jeune comédien Gérard Philipe, qui a rejoint depuis peu le TNP de Vilar. Sur la rencontre de Gérard Philippe avec Jean Vilar, écoutez la fiction radiophonique d’Affaires sensibles, France Inter, 22 avril 2016
Festival d’Avignon, 1998
Mise en scène de Declan Donnellan Interview du comédien William Nadylam, le jeune comédien noir qui incarne Rodrigue dans le spectacle, et qui récuse une lecture superficielle des personnages. Plusieurs brefs extraits du spectacle.
« Avec sa mise en scène, présentée au Festival d’Avignon en 1998, Declan Donnellan est le premier à oser succéder à Vilar et à son Cid mythique de 1951, incarné par Gérard Philipe. Metteur en scène irlandais affectionnant les œuvres classiques, qu’il met en scène aussi bien à Londres qu’à Moscou ou à Paris, Donnellan souhaite faire sonner autrement le monument de Pierre Corneille. Il choisit donc de donner à voir ses personnages dans un contexte contemporain, où l’honneur est avant tout un mot vide, et où l’héroïsme le cède souvent à la peur, à la fanfaronnade ou au désir. L’atmosphère générale est donc légère, à l’exemple du flamenco qui accompagne la tirade d’impuissance de Don Diègue. Dans le rôle de Rodrigue, William Nadylam est noir comme les Maures qu’il combat, et donne à voir un personnage sensible et mal assuré, moins glorieux, mais plus humain que le stéréotype scolaire que l’histoire a généralement retenu. La nouveauté de cette relecture a sans doute contribué au grand succès de ce spectacle, qui a longuement voyagé après cette création. »
Théâtre Renaud-Barrault, 1985
Mise en scène de Francis Huster, scénographie de Pierre-Yves Leprince et costumes de Dominique Borg.
Avec Francis Huster (Don Rodrigue), Jany Gastaldi (Chimène), Martine Chevallier (l’Infante), Jean Marais (Don Diègue), Nadine Spinoza ou Martine Pascal (Elvire), Jean-Pierre Bernard (Don Gormas), Monique Melinand (Léonor), Jean-Louis Barrault (Don Fernand), Jacques Spiesser (Don Sanche), Christian Charmetant (Don Arias), Antoine Duléry (Dom Alonse).
Lien vers le site de l’INA qui propose un extrait de l’émission Tous en scène, magazine mensuel, consacré au théâtre et diffusé sur FR3. L’édition du 9 décembre 1985 est consacrée au Cid que Francis Huster, invité par Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud, a mis en scène au Théâtre du Rond-Point à l’occasion du 340ème anniversaire de la pièce. L’ancien sociétaire de la Comédie-Française signe là sa première mise en scène, qui est un véritable succès. Il joue le rôle de Rodrigue, tandis que Jean Marais interprète Don Diègue. Le reportage propose quelques extraits fameux de la pièce de Corneille (on entend par exemple les célèbres stances de Rodrigue, de l’acte I, scène 6, ou encore la tirade de Don Diègue déplorant sa «vieillesse ennemie», I, 4), entrecoupés d’entretiens avec les artistes.
MC93 Bobigny, 1988
Mise en scène de Gérard Desarthe, scénographie et costumes de Pierre Dios.
Avec Samuel Labarthe (Don Rodrigue), Marianne Basler (Chimène), Gabrielle Forest (l’Infante), Robert Rimbaud (Don Diègue), Maryvonne Schiltz (Elvire), Jacques Alric (Don Gormas), Anne Brochet (Léonor), Victor Garrivier (Don Fernand), Pierre Gérard (Don Arias). Lien vers le dossier de presse disponible sur le site du Théâtre des Célestins.
Portrait de Pierre Source BNFPierre Corneille est né le 6 juin 1606 à Rouen et mort le 1er octobre 1684 à Paris.
Issu d’une famille de la bourgeoisie de robe, Pierre Corneille, après des études de droit, occupa des offices d’avocat à Rouen tout en se tournant vers la littérature. Il écrivit d’abord des comédies comme Mélite, La Place royale, L’Illusion comique, et des tragi-comédies Clitandre et en 1637, Le Cid, qui fut un triomphe, malgré les critiques de ses rivaux et des théoriciens. A partir de 1640, il se consacre à des tragédies historiques, qui rencontrent un vif succès : Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Héraclius et Nicomède.
Déçu par l’accueil rencontré par Pertharite, pendant les troubles de la Fronde, il revint au théâtre au début de 1659 avec Œdipe, qui fut très bien accueilli. Il cessa d’écrire après le succès mitigé de Suréna en 1674.
Les pièces de Corneille à télécharger gratuitement
L’illusion comique est une pièce en cinq actes écrite par Pierre Corneille en 1635, représentée pour la première fois au théâtre du Marais en 1636 et publiée en 1639. Au fil des scènes, cette pièce oscille entre plusieurs genres. Peu représentée après la mort de l’auteur, elle fait l’objet de plusieurs mises en scène remarquables à partir des années 1930. Libre Théâtre vous propose d’explorer trois mises en scène : celle de Louis Jouvet pour la Comédie-Française en 1937, le montage de Georges Wilson avec le TNP à Avignon en 1965 et l’adaptation par Mathieu Amalric et les acteurs de la Comédie-Française pour la télévision en 2010. On signalera également la prochaine mise en ligne sur CultureBox de la pièce mise en scène par Eric Vignier au Centre dramatique national de Bretagne.
Télécharger gratuitement la pièce sur Libre Théâtre
L’argument
Pridamant cherche son fils, Clindor, qu’il n’a plus vu depuis 10 ans. Il est amené dans la Grotte du magicien Alcandre. Ce dernier commence par lui raconter le passé mouvementé de ce fils. Grâce à ses pouvoirs magiques, Alcandre fait apparaître l’image de Clindor et de son maître, le fanfaron Matamore… Les aventures de Clindor se déroulent sous leurs yeux. Il s’avère finalement qu’il s’agit d’une pièce jouée par les héros qui sont en réalité des comédiens.
L’étude des genres ou courants théâtraux à travers L’illusion comique
le théâtre dans le théâtre : jeu entre la représentation et la réalité, en multipliant des effets de miroir (trait du théâtre baroque)
la tragédie : monologues d’Isabelle et Clindor, fausse mort de Clindor (Pridamant entre terreur et pitié)
la pastorale : la première scène se déroule en Touraine, près d’une grotte avec un magicien.
la commedia dell’arte : le personnage de Matamore
la tragi-comédie : action romanesque avec des personnages de haute extraction et un dénouement heureux
Corneille dans sa dédicace indique :
Voici un étrange monstre que je vous dédie. Le premier acte n’est qu’un prologue ; les trois suivants font une comédie imparfaite, le dernier est une tragédie : et tout cela, cousu ensemble, fait une comédie. Qu’on en nomme l’invention bizarre et extravagante tant qu’on voudra, elle est nouvelle.
La mise en scène de Louis Jouvet à la Comédie-Française en 1937
Extrait de l’article « Comment et pourquoi j’ai monté « L’illusion » à la Comédie-Française » par Louis Jouvet (l’Ordre, 11 février 1937)
» je ne sais quel accueil le public réservera à cette production, mais je peux dire avec certitude que la pièce de Corneille, par la collaboration de Christian Bérard (le décorateur) trouvera sans doute pour la première fois les véritables éléments de sorcellerie qu’elle appelle, faits d’esprit, de grâce, de jeunesse et de fraîcheur. C’est grâce à ses dessins que j’en ai compris la poésie un peu fantastique, extravagante et romanesque »
Louis Jouvet choisit de faire jouer le cinquième acte sur un théâtre installé sur la scène, avec Alcandre et Pridamant comme spectateurs. La mise en abîme du théâtre dans le théâtre est complète.
Voir le dossier complet sur Gallica : programme, articles signés de Louis Jouvet et critiques
La mise en scène de Georges Wilson en 1965 (Avignon) et 1966 (Chaillot)
Georges Wilson met en scène l’Illusion Comique avec le TNP dans la Cour d’honneur du Palais des Papes au Festival d’Avignon, en juillet 1965 (musique de Georges Delerue ; décors et costumes de Jacques Le Marquet). Ce spectacle est repris ensuite à Chaillot . Le décor et les costumes rappellent l’Espagne du siècle d’or dans son romanesque picaresque. Georges Wilson choisit de faire jouer le cinquième acte des tréteaux de théâtre.
Voir sur le site de l’INA, l’interview de Georges Wilson qui évoque sa fascination pour cette pièce avec des extraits du début de la pièce, acte I et premières scènes de l’acte II.
L’adaptation de Mathieu Amalric pour la Comédie-Française en 2010
Dans le cadre d’une collection destinée à revisiter le répertoire classique de la Comédie Française, Mathieu Amalric réalise pour la télévision une adaptation très libre et contemporaine de L‘Illusion comique.
Le tournage est réalisé en même temps et avec les mêmes comédiens que les représentations de la pièce mise en scène par Galin Stoev à la Comédie-Française. Amalric transpose les éléments fantastiques de la pièce dans un contexte technologique (caméra de surveillance, jeu vidéo…). L’acte final est un plateau de tournage d’un film dont Clindor et Isabelle sont les acteurs. Cette adaptation est diffusée pour la première fois à la télévision le 17 décembre 2010 sur France 2.
La mise en scène d’Eric Vigner au Théâtre de Lorient
A l’occasion de son départ du Théâtre de Lorient, Eric Vigner a remonté la première pièce mise en scène en ce lieu, en 1996, L’Illusion Comique. La captation de la pièce sera prochainement mise en ligne sur CultureBox
Un extrait : l’apologie du théâtre par Alcandre à la dernière scène
Ainsi tous les acteurs d’une troupe comique,
Leur poème récité, partagent leur pratique :
L’un tue, et l’autre meurt, l’autre vous fait pitié ;
Mais la scène préside à leur inimitié.
Leurs vers font leurs combats, leur mort suit leurs paroles,
Et, sans prendre intérêt en pas un de leurs rôles,
Le traître et le trahi, le mort et le vivant,
Se trouvent à la fin amis comme devant.
Votre fils et son train ont bien su, par leur fuite,
D’un père et d’un prévôt éviter la poursuite ;
Mais tombant dans les mains de la nécessité,
Ils ont pris le théâtre en cette extrémité.
…..
Cessez de vous en plaindre. À présent le théâtre
Est en un point si haut que chacun l’idolâtre ;
Et ce que votre temps voyait avec mépris
Est aujourd’hui l’amour de tous les bons esprits,
L’entretien de Paris, le souhait des provinces,
Le divertissement le plus doux de nos princes,
Les délices du peuple, et le plaisir des grands ;
Il tient le premier rang parmi leurs passe-temps ;
Et ceux dont nous voyons la sagesse profonde
Par ses illustres soins conserver tout le monde,
Trouvent dans les douceurs d’un spectacle si beau
De quoi se délasser d’un si pesant fardeau.
Même notre grand roi, ce foudre de la guerre
Dont le nom se fait craindre aux deux bouts de la terre,
Le front ceint de lauriers, daigne bien quelquefois
Prêter l’œil et l’oreille au Théâtre-François :
C’est là que le Parnasse étale ses merveilles ;
Les plus rares esprits lui consacrent leurs veilles ;
Et tous ceux qu’Apollon voit d’un meilleur regard
De leurs doctes travaux lui donnent quelque part.
D’ailleurs, si par les biens on prise les personnes,
Le théâtre est un fief dont les rentes sont bonnes ;
Et votre fils rencontre en un métier si doux
Plus d’accommodement qu’il n’eût trouvé chez vous.
Défaites-vous enfin de cette erreur commune,
Et ne vous plaignez plus de sa bonne fortune.
Pour aller plus loin, une fiche pédagogique sur le site antigone-en-ligne
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