Barberine d’Alfred de Musset

Éditée en 1835 pour la première fois en deux actes, sous le titre La Quenouille de Barberine, puis rééditée en 1853 en trois actes, avec son titre définitif. Représentée pour la première fois le 27 février 1882, à la Comédie-Française.
Distribution : 4 hommes, 3 femmes
Texte intégral à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre

L’argument

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411492d/f5.item
Dessin de Charles Delort gravés par Boilvin dans l’édition Librairie des bibliophiles, 1890. Source : BnF/Gallica

Ulric, un comte désargenté, décide de rejoindre la Cour de Hongrie, en laissant dans son château sa très belle femme Barberine qu’il aime tendrement. Ils se promettent fidélité. À  la Cour, il rencontre un jeune  baron, Rosemberg. Celui-ci expérimente les conseils sur la vie et l’amour que lui a prodigués le chevalier Uladislas, rencontré dans une hôtellerie. Rosemberg met en doute la fidélité de Barberine et parie qu’il arrivera à la séduire. La reine est témoin de ce pari. Rosemberg part pour le château d’Ulric et courtise en vain Barberine. Pour lui donner une leçon, elle l’emprisonne et le force à filer la laine à l’aide d’une  quenouille pour gagner son pain. C’est alors que l’on annonce l’arrivée de la reine…


Barberine : deux maquettes de costumes par Marcel Multzer

Nous n’avons pas réussi à déterminer le spectacle concerné. Il s’agit peut-être d’une des mises en scène de Barberine au Théâtre du Vieux Comlombier en 1913 ou 1917 (représentations mentionnées sur le site Les Archives du Spectacle)

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10520366z/f1.item
Barberine (Acte III). Source : BnF/Gallica
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10520366z/f2.item
Un courtisan. Acte I et II. Source : BnF/Gallica


La Chanson de Barberine

L’intégralité de la Chanson figure dans La Quenouille de Barberine. Les deux premiers couplets sont repris dans la version finale de Barberine. La chanson figure également dans le recueil Poésies nouvelles  d’Alfred de Musset 1836-1854, Edition Charpentier, 1852. (Source : Gallica)

Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu’allez-vous faire
Si loin d’ici ?
Voyez-vous pas que la nuit est profonde,
Et que le monde
N’est que souci ?

Vous qui croyez qu’une amour délaissée
De la pensée
S’enfuit ainsi ;
Hélas ! hélas ! chercheur de renommée,
Votre fumée
S’envole aussi.

Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu’allez-vous faire
Si loin de nous ?
J’en vais pleurer, moi qui me laissais dire
Que mon sourire
Etait si doux.

Mise en musique par Murray Davey, 1912. Partition disponible sur Gallica


Lien vers le Théâtre de Musset sur Libre Théâtre 

Lien vers la Biographie d’Alfred de Musset sur Libre Théâtre

Retour en haut