Lucrèce Borgia, mise en scène par David Bobée
30 novembre au 3 décembre 2016 à 20h
LA VILLETTE – GRANDE HALLE
Qui est Lucrèce Borgia, que peut-elle nous dire aujourd’hui ? David Bobée s’empare du texte de Victor Hugo et lui rend dans toute sa force épique et tragique. Il fait le portrait d’une femme seule dans un monde d’hommes « que l’on découvre impitoyable, monstre sanguinaire, une bête que l’on ne peut abattre, figure du pouvoir machiavélique mais qui se détruira d’elle-même par le peu qui lui reste de son humanité : son fils ».
David Bobée a trouvé sa Lucrèce en la personne de Béatrice Dalle dont ce sont les débuts au théâtre. Pour ces premières représentations à Paris et les dernières d’une tournée de 2 ans, Béatrice Dalle est incandescente dans un décor d’eau et de flammes et porte haut les couleurs du drame. « Lucrèce et Béatrice, deux icônes, deux femmes aussi bien fortes que fragiles, deux monstres, deux beautés dévorantes » ose David Bobée.
Ce théâtre revendiquant à la fois son indiscipline, sa pluridisciplinarité (acrobates, danseurs) et sa dimension populaire trouvera dans la Grande halle un écrin à sa (dé)mesure.
Mise en scène et scénographie David Bobée
Assistanat à la mise en scène et dramaturgie Catherine Dewitt
Interprétation Lucrezia – Béatrice Dalle, Gennaro – Pierre Cartonnet, Don Alphonse – Alain d’Haeyer, Maffio – Pierre Bolo, Oloferno – Marc Agbedjidji, Ascanio – Mickaël Houllebrecque, Jeppo – Radouan Leflahi, Apostolo – Harald Thompson Rosenstrøm, Gubetta – Jérôme Bidaux, Rustighello – Marius Moguiba, La Negroni – Catherine Dewitt
Composition musicale et chant Butch McKoy
Lumières Stéphane Babi Aubert
Musique Jean-Noël Françoise
Vidéo José Gherrak
Costumes Augustin Rolland, Pascale Barré
NOTE D’INTENTION
Mon idée est de proposer une œuvre populaire à la puissance littéraire indéniable, servie par de grands acteurs de théâtre capables de porter une telle langue et accompagnés par des danseurs et des acrobates dont les présences et les apports artistiques marquent la singularité du théâtre que je défends : un théâtre généreux, ouvert sur les autres disciplines spectaculaires, ouvert sur le monde et sa diversité de langues, d’accents, de cultures, d’origines, de pratiques.
Un théâtre populaire au sens le plus noble du terme apte à toucher le public dans sa propre diversité, capable d’offrir différentes strates de lecture pour le spectateur le plus exigeant comme le plus néophyte. Offrir un moment de théâtre en grand format porté par une large distribution et une esthétique forte.
Lucrèce Borgia est un portrait de femme seule dans un monde d’hommes, que l’on découvre impitoyable, monstre sanguinaire, une bête que l’on ne peut abattre, figure du pouvoir machiavélique mais qui se détruira d’elle-même par le peu qui lui reste de son humanité : son fils.
David Bobée