Le théâtre d’ Alphonse Allais
Né à Honfleur en 1854, Alphonse Allais est d’abord stagiaire dans la pharmacie de son père, il part ensuite étudier à Paris à l’École supérieure de pharmacie. Il étudie épisodiquement et fréquente beaucoup les terrasses des cafés au Quartier Latin.
Pour subsister, Alphonse Allais publie des chroniques loufoques dans diverses revues parisiennes. Il participe à différents cercles dont le cercle des Hydropathes. En 1881, après avoir terminé sans succès ses études de pharmacie, il prend part à la fondation du cabaret Le Chat noir, puis à sa déclinaison écrite. Il rencontre le succès grâce à ses écrits humoristiques et ses nouvelles, publiés dans le journal du Chat noir jusqu’en 1893. En 1886, il en devient le rédacteur en chef.
En 1893-1894, Alphonse Allais quitte le Chat noir pour rejoindre l’équipe du Journal qui mélange littérature, information et mondanités. Allais commence à publier à cette époque ses monologues et ses contes. En 1895-1896, il devient sociétaire de la Société des Gens de lettres et se rapproche du fameux quatuor d’amis composé de Jules Renard, Alfred Capus, Lucien Guitry et Tristan Bernard.
En 1899, il devient rédacteur en chef d’un journal humoristique, Le Sourire, et continue aussi à publier des recueils. Il mêle la parodie, l’humour et l’absurde à l’univers du vaudeville et du boulevard, de façon parfois cruelle et pessimiste.
Toute sa vie, il se livre à de nombreuses expériences scientifiques et publie des travaux scientifiques sur la photographie couleur, le caoutchouc et découvria le café soluble lyophilisé… Mêlant son goût de l’invention et sa créativité littéraire, il imagine dans ses récits de nombreuses inventions absurdes
Il meurt frappé d’une embolie pulmonaire en 1905 à Paris.
Liste des pièces
La Nuit blanche d’un hussard rouge, monologue dit par Coquelin Cadet, 1887. Texte sur Gallica.
Un Mécontent, monologue dit par Coquelin Cadet, 1889. Texte sur Gallica
Une idée lumineuse, monologue comique dit par Coquelin Cadet, 1888. Texte sur Gallica
Innocent avec Alfred Capus, vaudeville en trois actes, joué à paris au Théâtre des Nouveautés le 7 février 1896. (Texte en cours de traitement)
Silvérie ou les fonds hollandais avec Tristan Bernard, 1898 (Texte en cours de traitement)
Le Pauvre bougre et le bon génie : féérie en un acte, représentée pour la première fois au Théâtre des Mathurins le 24 mai 1899. Distribution : 2 hommes, 1 femme. Chronique sur Libre Théâtre
À la gare comme à la gare avec Albert René, revue théâtrale en un acte, représentée au Théâtre des Mathurins le . Inédite
L’Astiqueur ou patience et longueur de temps font plus que force ni que rage avec Albert René, proverbe en un acte représenté au Théâtre du Gymnase le 3 février 1900.
Monsieur la Pudeur avec Paul Bonhomme et Félix Galipaux, vaudeville en trois actes, présenté au Théâtre de Cluny, le 4 décembre 1903.
Chat mauve revue avec Albert René et Paul Bonhomme, pièce en un acte pour 24 personnages pouvant être joués par 21 personnes, 1904. Inédite.
La Partie de dominos avec Sacha Guitry, 1907.
Eh ! placide, eh ! généreux !, grande revue havraise en trente trois parties avec Albert René et Alphonse Allais représentée le 24 décembre 1901 au Théâtre-Concert des Folies-Bergère. 1900.
Congé amiable, 1903. Inédit
Aux consignés !, fantaisie militaire, 1904. Inédite.
Pour en savoir plus :
Le site des amis d’Alphonse Allais http://www.boiteallais.fr/