La Perle de la Canebière d’Eugène Labiche et Marc-Michel

Comédie en un acte, mêlée de chants, représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 février 1855.
Distribution : 3 hommes, 4 femmes
Texte intégral de la pièce à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre.

L’argument

M Beautendon attend de Cambrai, Mme de Sainte Poule et sa fille Blanche, qui doit prochainement épouser son fils Godefroid. Le jeune homme a passé un séjour mouvementé à Marseille chez Théréson Marcasse, une riche veuve propriétaire d’une fabrique de savons. Effarouché par le comportement de Théréson, Godefroid a fui. Mais la riche Marseillaise arrive, avec sa bonne Miette bouleversant l’organisation des fiançailles.

Un extrait

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6400957j/f1
Aline Duval, créatrice du rôle de Théréson Marcasse. Ici dessinée par Lhéritier dans Tambour battant, vaudeville de Théodore Barrière, Adrien Decourcelle. Source : BnF/ Gallica

Beautendonvivement.
Madame est rentière !
Il débarrasse madame de Sainte-Poule.

Théréson.
Rentière ?… c’est donc ça que vous êtes grasse à lard !

Madame de Sainte-Poule.
Grasse à lard !

Beautendon, vivement, bas à madame de Sainte-Poule.
Ne faites pas attention… une locution du Midi !…

Théréson, à madame de Sainte-Poule.
Ma chère amie… je ne vous renvoie pas… mais je suis venue de Marseille pour causer avec Beautendon… Ainsi… adieu, bonne brise !

Madame de Sainte-Pouleà part.
Bonne brise ! c’est un matelot que cette femme-là !

Beautendon, à madame de Sainte-Poule.
Ne faites pas attention… une locution du Midi. Nous allons nous mettre à table… si votre charmante fille est prête… (À Godefroid, en le chargeant encore des bottes et de la perruque.) Porte ça à la cuisine et presse le déjeuner.

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