Pièces pour 4 comédiens ou comédiennes
Œuvres théâtrales pour 4 comédiens ou comédiennes présentes dans le répertoire de Libre Théâtre (texte intégral)
Lucie de George Sand Comédie en un acte, représentée pour la première fois au Gymnase-Dramatique le 16 février 1856. Distribution : …
Des Rillettes, un pique-assiette, essaie de s'immiscer chez Les Boulingrin. Il pense pouvoir passer d'agréables moments chez eux bien au chaud pendant une bonne partie de l'hiver, mais il se retrouve au centre d'une scène de ménage et devient un prétexte de chamaillerie supplémentaire, le couple le prenant pour arbitre. La scène bascule jusqu'à devenir absurde : les meubles de cet intérieur bourgeois typique sont brisés, les insultes et les cris fusent, des coups de revolver partent. La scène s'achève par un incendie.
Laurence se prépare à prendre son bain. Mais elle a un malaise, y renonce et va se coucher. La bonne, Adélaïde, ne veut pas laisser perdre cette eau tiède et décide de profiter de l’aubaine. Mais le mari, que sa maîtresse n’a pas pu recevoir ce soir-là, rentre prématurément et trouve le bain dans lequel il décide aussi de se plonger…
Monsieur et Madame Galimard sont à la recherche d'un nouveau domestique. Antony, jeune homme tête en l'air, se présente. Ce dernier n'est autre qu'un ancien serveur de chez Véry : Monsieur Galimard et Madame craignent, chacun de leur côté, qu'il puisse révéler des informations compromettantes...
Cochon de cocher, qui me dit : « Ne bougez pas, je reviens. Le temps d'aller satisfaire un besoin... » et qui ne donne plus signe de vie !... Ce que je le plaquerais de bon cœur, lui et son fiacre, s'il était facile, possible même, de trouver, gare de Lyon, à trois heures du matin, un cocher acceptant de vous conduire à Levallois pour la somme de quarante-cinq sous !
L’Invité ou Huit jours à la campagne de Jules Renard Comédie en un acte, représentée pour la première fois au Théâtre de la …
Comme horizon : une ceinture d'immobiles futaies qu'a dorées l'automne de tons de rouille. Comme plafond : un lourd ciel pommelé où rampent des chaos de montagnes aux crêtes argentées de blanc pur. A une centaine de pas l'un de l'autre, affectant de ne se pas voir, deux messieurs aux visages graves arpentent fiévreusement le terrain. Ils sont vêtus de noir des pieds à la tête, et, des collets dressés de leurs redingotes, ils dissimulent leurs faux-cols dont la blancheur risquerait de s'offrir, comme une cible, au visé de l'adversaire. A égale distance de chacun d'eux : le groupe des témoins. Le directeur du combat — un grand monsieur à longue barbe, de qui les mouvements de tête balancent la colonne lumineuse d'un irréprochable chapeau de soie — bourre méthodiquement un pistolet en tenant à ses assesseurs des discours fort intéressants, sans doute, mais qui s'évaporent dans le vent et dont les deux adversaires tâcheraient en vain de pénétrer le sens.
René va bientôt épouser Germaine. Malheureusement le nom de sa mère, Mme de Sorges, "a été calomnié indignement par un journaliste infâme… un de ces écrivassiers tarés qui trouvent un renom facile en versant le venin sur tout ce qu’il y a de saint et de respectable". René doit se battre en duel pour laver l'honneur de sa mère.
Monsieur La Brige se trouve au Palais de Justice. Accusé "d'outrage public à la pudeur" (article 330 de l'ancien Code pénal) par le Ministère Public, ce dernier expose sa vision des faits et organise sa défense face au Président d'audience, à l'huissier et au substitut : il a montré son derrière aux visiteurs de l’Exposition universelle, exaspéré des quolibets qu’ils lui jetaient en passant devant ses fenêtres ouvertes alors qu'ils se trouvaient sur le Trottoir Roulant...
Un homme dans la maison de Tristan Bernard Saynète, jouée au Théâtre Saint-Michel en janvier 1927 (jouée avec la pièce Le …
La pendule marque neuf heures. À droite de la cheminée, où un feu de charbon de terre siffle comme un nez pris, – selon l'expression de Jules Renard, – Monsieur, les semelles montrées à la flamme, se cure les dents avec une épingle à chapeau en lisant dans Le Soir la Séance du Parlement. En face de lui, sa femme brode à la clarté de la lampe. Par terre, entre eux, le jeune Toto joue à faire voir son derrière. Silence prolongé. C'est l'intimité douce et calme des ménages étroitement unis. Soudain coup de sonnette.
Un Voleur, qui est en réalité un homme du monde accompagné de son valet de chambre, est surpris en plein travail par le Volé, réveillé en sursaut. En attendant l’arrivée du commissaire de police, le Volé entame une conversation de salon avec son Voleur lui demandant les raisons du choix de cette profession. Le Voleur répond que c'est par excès de scrupule : après avoir essayé plusieurs professions (le commerce, la finance, le journalisme, la politique...) et s'être aperçu que le vol règne partout, il a choisi de voler loyalement et honnêtement. Convaincu, le Volé éconduit le commissaire et raccompagne le Voleur par la grande porte.