A l’atelier de Georges Courteline

Saynète éditée dans Les Lieds de Montmartre (édition 1912).
Distribution : 4 hommes, 1 femme et un chœur.
Texte à télécharger gratuitement sur Libre Théâtre

Résumé

Saynète qui se déroule dans une académie. Discussions entre des élèves à leurs chevalets et la modèle Antoinette.

https://fr.wikisource.org/wiki/À_l’atelier#/media/File:Carlègle_-_Les_Linottes_page_0190_face.jpg
Illustration de Carlègle parue dans Les Linottes. Source : wikimedia commons

Extrait

Hannibal.
Blague le père Meissonier, au contraire, Maudruc. On nous embête avec le père Meissonier. Quoi, Meissonier ? quoi, Meissonier ? Après tout, ce n’était pas plus fort que Caran d’Ache.
(Protestations et rires).
Lamerlette.
Hannibal, tais-toi, tu es ivre.
Des voix.
Il est ivre ! il est ivre ! il a blasphémé ; il a mérité la mort !
Hannibal.
Salut à la libératrice. – Où diable est mon tabac ?
Le Chœur.
Il est au bain de vapeur.
Lamerlette.
Hannibal, conviens que tu es ivre, ou on va te mettre en broche-en-cul.
Hannibal.
J’en conviens, messieurs, je suis gris.
Tous.
Ah !
Hannibal.
Mais ce n’est pas la boisson, au moins.
Lamerlette.
Qu’est-ce que c’est alors ?
Hannibal.
La salade. J’ai un drôle de tempérament, je vous dirai. Je bois sec et abondamment, je supporte mieux que personne… – la jambe droite plus ferme, Antoinette –… le vin de champagne, les alcools ; mais la salade me fiche dedans.

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