La Mère  confidente de Marivaux

Comédie en trois actes et en prose créée pour la première fois le 9 mai 1735 par les Comédiens italiens à l’Hôtel de Bourgogne.
Distribution : 3 hommes, 3 femmes
Texte intégral de la pièce à télécharger gratuitement sur  Libre Théâtre

L’argument

Dorante et Angélique se sont rencontrés grâce à Lisette dans un jardin. Ils s’aiment mais Dorante n’a pas de biens.  Madame Argante, la mère d’Angélique, a promis sa fille à un autre prétendant, Ergaste. Un paysan peu scrupuleux, Lubin, va profiter de cette situation en les espionnant. Madame Argante s’inquiète de cet amour naissant et propose à sa fille d’être sa confidente…

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531297750/f1.item
Jules Truffier, Emile Dehelly et Berthe Bovy dans « La mère confidente » de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux / dessin de Yves Marevéry. 1907. Source : BnF/Gallica
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53049809m/f1.item
Emile Dehelly dans « La mère confidente » de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux / dessin de Yves Marevéry. 1907. Source : BnF/Gallica

Pour aller plus loin

Rivara Annie. « La Mère confidente de Marivaux, ou la surprise de la tendresse, une expérimentation morale et dramaturgique » Revue d’histoire littéraire de la France 1993/1 (no 93)
« Marivaux emprunte au roman un rôle antithétique, la mère confidente, qui correspond à une de ses préoccupations majeures : les rapports entre parents et enfants. Le titre de la comédie montre la tension entre deux fonctions opposées et assemble en position centrale deux emplois secondaires réunis en un personnage à la fois aimant et manoeuvrier. Cette tension permet à Marivaux d’ouvrir, après les ouvrages de Fénelon et de Mme de Lambert, une réflexion problématique sur l’écartèlement constitutif de l’amour maternel entre confiance et autorité. Par un jeu de « variations » sur l’antithèse et par les relations implicites entre les termes « confidence » et « confiance », le langage dramatique de Marivaux explore les apories et mène tous les engagements à leurs conséquences. » Lien vers l’article sur Gallica

Fournout Olivier. « Le négociateur : une « mère confidente » ? » , Communication et langages, n°136, 2ème trimestre 2003. Dossier : Batailles du marché et pouvoirs du signe. pp. 72-91.
« L’auteur poursuit ici un objectif double : décrire le modèle de négociation à l’œuvre dans la pièce de Marivaux, La mère confidente et montrer que les traits caractéristiques de la négociation selon Marivaux sont transposables à d’autres lieux que la scène théâtrale. Et s’il nous conduit à penser que, symboliquement, tout négociateur adopte le rôle de « mère confidente », il nous montre également que l’analyse de la scène littéraire peut être riche d’enseignements pour la compréhension des faits de communication. » www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_2003_num_136_1_3207

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